Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, a fait le point sur l’actualité de son club dans les colonnes de France-Football ce mardi. Entre le mercato, les soucis financiers et le futur stade, le dirigeant lyonnais n’a éludé aucun sujet. Extraits.
La réduction du déficit de 25 M€ et la cure d’austérité
Le foot souffre d’excès et d’un manque de cohérence. L’austérité à parfois un effet structurant. On y trouve les fondements d’un bon équilibre. De toute façon, on n’avait pas les moyens de faire autrement. Pour le moment, les premiers mois de compétition indiquent qu’on n’a pas eu tort d’agir ainsi.
Le retour au club de Malbranque
Je ne suis pas surpris. J’y vois d’heureuses concrétisations de marques de confiance réciproques. J’ai vu personnellement Steed pour le convaincre d’attendre le bon moment pour signer à Lyon. Il s’entraînait avec la CFA depuis début juillet et commençait à trouver le temps long. Je me suis engagé à l’embauché dès que j’en aurais l’opportunité, compte tenu de mes contraintes économiques. Il m’a entendu et il y a eu entre nous une relation qui dépasse le cadre habituel. C’est une très belle histoire et j’en suis ravi.
Yoann Gourcuff
Je ne ferai pas la liste des gens qui m’ont dit qu’on n’y arriverait pas avec lui. Quand un joueur de talent arrive dans un club, c’est au club qui l’accueille de créer les conditions pour qu’il soit bon ou qu’il retrouve son niveau. Si on y parvenait pas, on en porte tous la responsabilité. Moi le premier. Heureusement, à tous les échelons du club, tout le monde a su faire passer l’intérêt de Yoann avant les égo. C’est une autre grande satisfaction.
Vendre le club
Cela ne m’a jamais traversé l’esprit. Mon seul rêve, c’est de jouer la Ligue des Champions à domicile, dans le stade de mon club. Et de la gagner. Vous vous rendez compte si cela se présente ?