Et ceci à trois jours de la reprise de la cause en appel qui se déroulera les 29 et 30 novembre à Lausanne.
Un ouvrage d’un peu plus de 230 pages dans lequel l’auteur retrace par le menu les débats qu’il a suivis et qui se sont déroulés sur 7 jours entre fin mai et début juin 2012. Jacques Secretan ne prend pas position dans son ouvrage, mais se limite à raconter, à donner la parole aux intervenants, à expliquer au travers des témoignages qu’il a vécus ce que la justice vaudoise avait à reprocher au célèbre généticien français.
Au fil des pages, et malgré les effets de manche de la partie civile ou de l’accusation, cette dernière se révèle d’une extrême fragilité. Pas de mobile, pas de chronologie, pas d’arme, pas de personnalité pouvant conduire à une telle extrémité, pas d’aveu, pas de possibilité pour l’accusé d’être sur les lieux du drame au moment où ce dernier intervient.
Le livre aurait aussi pu s’intituler «une accusation strictement vide». Avec les interrogations que la poursuite pénale qui en a résulté en pays de Vaud peut susciter en pareilles circonstances.
«Le procès Ségalat, un acquittement contesté», broché, 232 pages. Éditions Mon Village. Sainte-Croix. ISBN 2881942539. Fr. 29.–