Angleterre, 1979. Quartier Saint Paul, à Bristol. Huit musiciens issus de la communauté jamaïquaine, Delroy O’Gilvie, Cornell Francis, Errol Brown, Jabulani Ngozi, Trevor Seivwright, Kondwani Ngozi, Derrick King et Carlton « Roots » Smith fondent un band, les Black Roots.« Nous étions en train de jouer aux dominos », explique Jabulani Ngozi le guitariste. « On se connaissait tous déjà depuis les années 60 et on a décidé de transformer notre amitié en groupe. »
Des amis avec un engagement idéologique commun, Nogozi n’a jamais caché avoir emprunté un pseudonyme, une sorte de symbole, « Je m’appelais Errol Thompson, et je pense qu’aucun Noir ne peut historiquement porter ce nom. C’est celui d’un esclavagiste, alors je l’ai changé pour me libérer de l’esprit de l’esclave. ».
En 1981, Black Roots donne deux concerts sur le principe de la donation. Plus de 1200 personnes remplissent la salle et les recettes alimenteront le tout jeune label Nubian Records, propriété du groupe. Premier disque, repérage par John Peel de Studio One et c’est le début du succès… qui continue en 2013!
Rendez-vous au Cabaret Sauvage (Paris) le 5 janvier prochain pour une première parisienne ! Makasound, le label français, a permis de faire connaître ces monstres du roots. L’album "On The Frontline" est réédité, puis en 2007 c’est au tour de « In Session » d’être exhumé.
La groupe a produit un documentaire qui présente leur dernier album enregistré en avril dernier au J&JStudio à Londres. "On The Ground" est sorti le 10 septembre dernier.
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Source :
Roads