Storytelling : un personnage peut en cacher un autre

Publié le 27 novembre 2012 par Dangelsteph

Le nouveau James Bond, “Skyfall”, est sorti depuis quelques semaines. C’est le moment d’aborder, sous le prisme de James Bond, cet élément clé du storytelling : les personnages.
Sans personnages, pas d’histoire.
Et il est même possible de créer une grande et longue série d’histoires avec un personnage central unique, pour peu qu’on sache le faire évoluer, comme a pu le faire la saga James Bond. Car, ce qui est marquant dans l’ensemble des James Bond, ce n’est pas le scénario : grosso modo, c’est la même trame qui a été à l’oeuvre à chaque fois. Non : c’est bien plus l’évolution du personnage de James Bond. Chaque acteur ayant incarné 007 l’a en effet fait évoluer.
Sean Connery, le premier, et peut-être le plus apprécié des amateurs, en a fait un personnage marqué par une certaine dureté, cynique qui plus est.
George Lazenby n’incarnera qu’une seule fois 007, et cette unique apparition est attribuée aux évolutions qu’il entendait donner à son personnage.
Roger Moore, en venant d’Amicalement vôtre, ne pouvait pas endosser un personnage à la Sean Connery. Charme au programme, et aussi un peu moins de sérieux, avec même un peu de caricature sur les bords.
Timothy Dalton, ce sera un côté sombre donné à bond, et aussi un semi-échec, globalement.
Pierce Brosnan fera évoluer Bond vers plus d’élégance, de finesse d’esprit, avec toujours, le charme au rendez-vous.
Retour aux origines avec Daniel Craig : Bond devient à nouveau “méchant”, voire cruel.
Comme quoi : entretenir la dynamique d’une histoire ne tient pas toujours au “scénario” ; parfois, c’est beaucoup plus simple.

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