Il paraîtrait...

Publié le 27 novembre 2012 par Ericguillotte
mardi 27 novembre 2012

- que le catalogue de jouets de Noël 2012 des Magasins U crée le buzz médiatique et déchaîne les passions dans les commentaires des internautes. Il propose des images contre-stéréotypiques, photos de petits garçons jouant avec des poupées ou à la dînette, petites filles qui s'amusent avec une grue ou une voiture télécommandée. Est-ce une révolution de l'immuable catalogue de Noël ? Faut-il combattre les stéréotypes qui renvoient forcément aux valeurs dominantes d’une société ? Et s’il le faut, comment le pourrait-on ? Y a-t-il moyen qu’il n’y ait aucun modèle dominant ? Le faudrait-il ? Le contre-stéréotype ne devient-il pas stéréotype s’il devient norme ? N’aurait-il pas mieux valu faire un mélange aléatoire de ces photos, classiques ou novatrices, ou alors de plus grandes pages pour que des enfants de tous sexes, couleurs, tailles, beautés, conditions, puissent apparaître jouant à des jeux, ensemble, que ceux-ci soient dits pour petits garçons ou petites filles initialement ? Plus de catalogue de Noël, des immenses affiches sur nos murs avec une pluralité de jouets et d’enfants. Ils vont être beaux, nos immeubles, les prochains mois de décembre ! On verra ce que l’avenir nous dira, s’il nous informe on sera là pour l’écouter.

- que l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy a été auditionné pendant douze heures, jeudi dernier, sur un présumé financement illicite de la campagne présidentielle de 2007. Ce dernier est sorti sous le statut de témoin assisté du bureau du juge Gentil. Bon, suite au prochain épisode. La justice française est si rapide qu’il est difficile de suivre, mais on s’accroche. Drôlerie toutefois, dans un dossier qui doit contenir des centaines et des centaines de pages, que le juge a dû lire et relire, se préparant à accueillir un ancien chef d’état, sachant qu’il serait scruté par les journalistes ; il aurait reconnu une erreur, une confusion entre Bettencourt et Betancourt, un rendez-vous ayant été considéré avec la milliardaire et non avec la famille de l’ex-otage. Le juge a écrit que le nom était mal orthographié mais il était bien orthographié. C’est comique, un peu ridicule aussi, mais comique. Reste à savoir si ce rendez-vous semblait crucial pour le juge ou non. Depuis, le parquet dément l’information. Donc, suite au prochain épisode. On verra ce que l’avenir nous dira, s’il nous informe on sera là pour l’écouter.

- que l’Ifop vient de réaliser une enquête complète sur les goûts et pratiques des Françaises en matière de pornographie, sujet assez peu exploré auparavant. Penchons-nous sur la chose. Huit Françaises sur dix, de 18 ans et plus, déclarent avoir déjà visualisé au moins un film du genre, 18% le faisant régulièrement. Information complémentaire, l’activité est pratiquée autant en couple qu’en solitaire, le 50/50 en somme. Une Française sur deux en visualise en solo, n’utilisant donc pas l’appel à un ami. Déduction, la femme ne regarde donc plus de scènes pornos uniquement pour faire plaisir à son partenaire avant ou pendant l’acte, ce qui apparaît comme une avancée, isn’t it ? Le créneau a un avenir certain, l’Ifop révélant que les Françaises attendent du cinéma pornographique des évolutions en matière de qualité des scénarios, de réalisme des scènes de sexe, et seraient également très attachées à la beauté et à l’aspect physique naturel des acteurs. 71% d’entre elles considèrent que la vision véhiculée dans les films X est trop masculine. Voilà un marché porteur pour de nouveaux/nouvelles scénaristes, des directrices de casting, des réalisatrices. Sus aux consommatrices ! On verra ce que l’avenir nous dira, s’il nous informe on sera là pour l’écouter.