Voici comment je vois le drame de l’UMP. Pour Jean-François Copé, la fin justifie les moyens. En manipulant ces derniers, il a retourné un sort défavorable. François Fillon sait avoir l’opinion pour lui. Il se sent victime d’une injustice. Il veut se venger. Quant à Alain Juppé, il défend l’intérêt général. Mais cela ne lui donne pas l’énergie, que possède la vengeance, de déplacer les montagnes.
Un ancien billet constatait que le principe du parti gaulliste était le « mâle dominant ». Un processus ressemblant à celui du PC chinois le dote d’un dirigeant à vie. Mais ça ne marche plus. L’UMP a cédé aux tentations de la démocratie. Il a été conquis par le modèle de factions de la IIIème République, que de Gaulle avait voulu éliminer. Il lui reprochait une instabilité maladive.