Les reconstructions après les tremblements de terre ont des coûts exorbitants. Ici, un pont de la route Vespucio Norte, près de Santiago du Chili (photo sous licence Creative commons Beao)
Tremblements de terre, tsunamis… Les Chiliens avec ces risques au quotidien et il est bien évident qu’un terremoto destructeur a plus de probabilité de se produire à Santiago que dans la Creuse. Mais tous ses risques ont un coût : 31 milliards de dollars. C’est en tout cas le montant de l’addition calculé par le bureau de l’ONU en charge de la stratégie internationale de prévention des catastrophes (l’UNISDR) dans un rapport revenant sur vingt ans de catastrophes dans le monde. Les Etats-Unis sont devant avec 560 milliards de dégâts depuis 1992.
Le dernier tremblement de terre de février 2010, et le tsunami qui a suivi, ne sont pas innocents. Ils constituent d’ailleurs la plus la plus large part de ce bilan. Le rapport prend également en compte les reculs enregistrés dans les domaines de l’éducation et du social suite à ses calamités.
Toutefois, si le Chili est dans le top 10 des pays les plus impactés économiquement (la réunion des dix pays de cette liste fait grimper le chiffre à 2000 milliards !), il n’est pas dans celui des pays les plus touchés en pertes humaines. Haïti (230675 morts en vingt ans), l’Indonésie (180152) et la Birmanie (139351) se partagent ce triste podium.