Hier le 25 Novembre c’était la Journée Internationale de Lutte contre les Violences faites aux Femmes.
Toute la journée nous avons eu droit à diverses informations et reportages tous plus larmoyants les uns que les autres sur ce problème de société.
Sauf que je crois qu’on le prend par le mauvais côté du manche si je puis dire.
En effet même si la violence faite aux femmes est probablement injustifiable dans la majorité des cas, qu’en est-il de la violence faite aux enfants? Et j’irais même jusqu’à dire faite aux hommes?
N’y a-t-il donc dans nos sociétés que des mâles brutaux pour mettre des trempes à leurs femmes?
Non bien sûr que non, la société n’est plus aussi facilement segmentable que l’on pouvait le croire il y a de cela quelques décennies.
Et c’est bien ce qui me chagrine dans cette journée. On occulte (sciemment) toutes les autres formes de violence pour se concentrer sur celle-ci.
Est-elle plus horrible, plus inhumaine, plus dégueulasse? Je ne pense pas pouvoir en juger, ce que je sais par contre c’est que l’inverse est aussi quelque chose d’anormal.
Mais combien d’hommes peuvent porter plainte sans risquer de ne pas être crus? Combien meurent chaque année de la faute d’une femme violente? Peut-être ne sont-ils comptés que dans les chiens écrasés des journaux sous les "coups de sang" ou "drame familial".
On souhaite que la femme ne soit plus sclérosée dans une situation difficile, on met en place des structures pour l’aider et tout ceci est parfait, mais dans le même temps ne faudrait-il pas faire la même chose pour les hommes?
Alors on me dira que surement le nombre d’hommes qui meurent sous les coups d’une femme sont moindres. Mais la violence psychologique aussi existe et elle tue tout autant mais différemment.
A quand une grande enquête sociologique qui pourrait mettre en exergue les suicides, les drames et faire un chiffrage complet des éventuels morts (hommes ou femmes) qui le sont par de la violence. Voilà un vrai sujet d’études qui ne mettrait pas les "faibles femmes" d’un côté et les "méchants violents maris" de l’autre.