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Batwoman #14

Par Katchoo86

Batwoman #14

Il n’y a évidemment pas un mois sans que je fasse une review de Batwoman, et sans que je vous dise à quel point j’ai adoré le dernier numéro en date. Vous pourriez douter de mon objectivité et vous auriez sans doute raison, mais franchement, moi je n’y peux rien si à chaque fois on frôle la perfection ! Si l’on doit trouver dans ces reviews de fangirl totalement assumées un quelconque crédit, c’est qu’elles puissent au moins arriver à titiller la curiosité des futurs lecteurs vf qui se rappelleront sans doute de mes envolées lyriques, sous l’emprise et la dévotion de la déesse de Gotham.

Parce que les enfants, il y va y en avoir de l’envolée dans cette review, car une fois de plus JH Williams III et W. Haden Blackman parviennent à nous donner sans demi-mesure ce que tout fan de Batwoman, ou plus simplement tout lecteur est en droit de demander en ouvrant les pages d’un comics de cet acabit, de l’émotion de l’action et du suspense, le tout magistralement servi par des planches totalement indécentes par leur beauté.
C’est dans un climat bien particulier que démarre ce Batwoman #14 que l’on peut situer aisément dans le désert de l’ouest américain, avec sa chaleur étouffante, son vent poussiéreux, et son aridité mortuaire où le sol et les branches craquent sous vos pieds. Pegasus, le demi-dieu se présente à nos deux héroïnes comme dans un face à face digne des plus beaux westerns, plan serré sur le regard défiant du protagoniste, puis contre-champ sur Batwoman et Wonder Woman prêtes à en découdre, il suffira de deux cases pour que l’atmosphère tendue et dramatique de la première partie du numéro soit instaurée, la troisième case nous dirigeant un peu plus sur le volet émotionnel que j’évoquais tout à l’heure.
Dans les deux double pages suivantes, et qui font écho à celle où l’on voit Maggie mener son enquête dans Batwoman #2, notre héroïne masquée va tenter de savoir comment et surtout pourquoi Pegasus a bien pu se retrouver dans cet état de semi décomposition, la réponse porte un nom, Falchion son propre demi-frère qui souhaitait faire de lui un allié à la solde de Medusa. Le dieu déchu révélera également où se trouve la nemesis actuelle de Batwoman, exactement au même endroit où elle a laissé sa bien aimée, Maggie « Babe » Swayer, dans les rues de Gotham. L’obscurité peut alors refaire surface.

Batwoman #14

Batwoman #14

Car si dans la première partie de ce numéro nous étions comme assommés autant par la chaleur que le destin tragique de ce demi-dieu (ce qui a déjà des répercutions sur l’invincible Amazone), la seconde se veut en totale opposition et comme étant complètement apocalyptique, où Maggie, Harvey Bullock, et leurs troupes (et alliés) se voient affronter Medusa en personne, entourée de sa horde de légendes urbaines et hommes de main. Le final est digne d’un film de monstre, spectaculaire, dévastateur, et bien entendu totalement jouissif !
C’est ainsi que l’on voit pour la première fois en chair et en écailles la si mystérieuse et redoutable ennemie de Batwoman, celle-ci arrivera t-elle à temps pour sauver son amour du regard de la gorgone ? Moi je vous le dis tout de suite, je n’en peux déjà plus, d’autant plus que l’on aura pas forcément la réponse le mois prochain, étant donné que le numéro suivant est justement consacré à l’officier de police le plus cool, le plus badass, le plus sexy et…. le plus lesbien de Gotham.
Autant vous dire que sa prestation épique (elle m’avait manqué dans le précédent numéro, c’est pour ça) m’a complètement fait oublier l’impressionnante stature de Medusa, pourtant très imposante et reptilienne à souhait. Tout vous révéler serait un crime pour cette seconde partie, mais comme d’habitude la composition et la maîtrise artistique de JH Williams III est un spectacle sans nom.
Et cela pour une fois j’ose le dire objectivement (non mais).

Ce 14ème numéro est donc beaucoup plus dense que le précédent, grâce notamment à cet effet de miroir qui est véritablement au coeur (sans mauvais jeu de mot pour ceux qui lisent la v.o.) de ce nouvel arc. Wonder Woman et Batwoman composent un excellent World’s Finest à partir du moment où les deux héroïnes, de prime abord diamétralement opposées, continuent à s’étudier et se cerner mutuellement tout en se respectant profondément.
Je crois que l’on peut dire ici qu’en matière de comics mainstream, nous avons la crème de la crème en matière de développement de personnage féminin.

Nuff said.

Batwoman #14


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