A ma descente d’avion, quelle ne fut pas ma surprise d’être accueillie par un thermomètre à +7°C !
Ho ! les vaches, ils ont dû laisser la porte du réfrigérateur ouverte !
Pourtant je me rappelle, il y a deux ans, on a eu froid, tellement froid ! Même en 20 mètres à l’extérieur ; les crottes de nez gelaient !
Hé bien, pas cette année. Le décor est le même qu’aux tuffes, avec un ruban de neige en guise de piste, au milieu du pâturage où paissent tranquillement un troupeau de vaches (tout est vrai, sauf les vaches, mais ça aurai pu !)
Bref, l’entrainement n’est pas simple, car comme l’année dernière, les organisateurs veulent préserver la piste de course. On ne peut pas leur en vouloir ! Nous avons donc seulement accès à 700m de neige pour nous entrainer. Le tir, ça ne sera qu’un jour sur deux, avec des horaires strictes, et attention à ceux qui voudraient tricher, il y a des gardiens partout !
Donc Jeudi, j’ai chaussé les baskets, footing, vélo d’appartement et petit renfo. Ma carcasse se remet gentiment du voyage. (J’ai skié juste une demie-heure, car la hantise de prendre des cailloux m’angoissait !). Hier soir (veille de notre chrono) après une matinée de récup’(footing vélo, à nouveau) nous avons fait un décrassage, c’est-à-dire, des intervalles longs. Sur la boucle de 2kms, nous avons fait 3 tours au seuil* et le dernier tour à bloc. C’était une bonne remise en jambe, mais à mon gout un peu risquée, car très proche du chrono. Mais comme je l’ai dit, nous n’avons pas tellement le choix vu les entrainements qu’on nous propose. Ce qui m’intéressait, c’était le tir. Je voulais prendre mes marques sur ce pas de tir, relativement exposé au vent…. Je ne me suis pas rassurée car j’ai été très mauvaise au couché…mais bon, je ne me suis pas pour autant laissée déstabiliser.
Et ce matin, nous avons fait notre chrono ! Cool, on m’a enfin donné un dossard !!!!
Alors, je disais donc, 11h ce matin, les messieurs se sont élancés pour un 7,5 Km avec deux tirs, et les filles leur ont emboité le pas ! Gare à vous messieurs ! Je rigole, car forcément, ils étaient plus rapides…mais pas de beaucoup tout de même, seulement quelques petites minutes de moins que nous !
Bref, cela ne nous intéresse pas, moi ce que je voulais vous dire, c’est que malgré des skis d’entrainements (nous n’avons pas voulu prendre nos bons skis au risque de les abimer) j’avais de bonnes sensations ! Je termine deuxième (derrière une Russe) avec un sans fautes au tir !!! Les mauvaises langues demandent : « ça fait combien de temps, au moins 10 ans que ça ne t’es pas arrivé ?! »…Méchant ! Mais vrai. Pourvu que ça dure ! Hihi.
Demain vos emplois du temps seront chargés, 15h30 Départ du relais mixte avec Marie Laure sur la ligne, Marie enchainera, donnant le relais à Jean-Guy et Alexis Bœuf terminera. Surtout si avant, vous regardez les Relais des fondeurs !!!!
*Le seuil, pour les néophytes, c’est une zone d’entrainement, spécifique à chaque personne. Pour moi, c’est quand ma fréquence cardiaque tape à 170 battements par minute. J’aime à imager ainsi : quand nous sommes en course, nous sommes à fond, dans la zone « rouge » (pour moi c’est aux alentours de 180 bat/min). Nous ne pouvons pas y rester très longtemps. Le seuil, c’est la zone juste avant la zone rouge, où le corps peut tenir pendant 45min ou une heure sans être en surchauffe. Nous nous entrainons « au seuil » afin de déplacer la zone rouge le plus loin possible, ce qui nous permet ensuite, en course, de tenir plus longtemps sans être en zone dangereuse !