Le minimum qu'on pouvait demander aux banquiers, c'était d'augmenter leurs réserves de cash pour être capables de faire face en cas de coup dur. C'est ce qu'a fait l'accord international Bâle 3 en 2010. Il ne s'agissait même pas de réactiver le Glass-Steagle act qui consistait à séparer les banques de dépôt des banques d'affaires, de façon à ce que des faillites dues à la spéculation n'impactent pas l'économie réelle. C'était vraiment le minimum du minimum. Hé bien les Etats-Unis viennent unilatéralement de déclarer qu'ils n'appliqueraient pas cet accord, provoquant la colère des allemands, qui du coup, ne le feront pas non plus. ...