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Une contribution de Gilbert.
Un film plus constat que dénonciateur qui laisse un sentiment indéfinissable, quelque part entre résignation et indifférence
Le Synopsis : Marc Tourneuil (Gad Elmaleh), l’ancien homme de confiance du dirigeant de la banque Phénix est nommé à la tête de l’établissement par un conseil d’administration désireux de continuer à tirer les ficelles. Tourneuil prend rapidement son indépendance, pour pousser le plus loin possible la seule logique qu’il connaisse : maximiser les profits de sa banque et garnir toujours plus son compte en banque personnel. Pour satisfaire ses grands actionnaires il retournera sa veste au gré des obstacles qui se dressent contre lui. Il fera beaucoup pour s’imposer face à ses concurrents, et peu importe si ce sont ses amis d’hier.
Les principaux acteurs : Gad Elmaleh (Marc Tourneuil), Gabriel Byrne (Dittmar Rigule), Natacha Régnier (Diane Tourneuil), Céline Sallette (Maud Baron), Daniel Mesguich (Jack Marmande).
L’avis de Gilbert : Un sujet à la mode -l’argent, la crise et ceux qui en bénéficient en s’enrichissant sur le dos des autres-, des yachts, des avions privés, du sexe frigide, des costumes bien taillés et des robes de Grands Couturiers ne suffisent pas pour faire un bon scénario. Je suis partagé entre ce qui constitue une démonstration simple –voire simpliste- d’un système mise à la portée de tous et ce qui est dépeint comme une image caricaturale du même système. C’est à la fois trop et pas assez. C’est un film constat et pas dénonciateur. Je n’arrive pas à vraiment définir mon sentiment à la sortie et j’hésite entre résignation et indifférence. C’est dommage parce qu’individuellement chaque personnage se positionne bien dans la galerie mais l’image globale n’est pas harmonieuse. Et puis quel est le producteur qui a pu exiger cette « idylle » qui finit par un viol dans une limousine aussi absurde qu’inutile à l’histoire. A vous maintenant de décider si vous aller le voir.