Rue de Paris, à Palaiseau, il y a un square. Sur les grilles des photos de montres, de lunettes. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait là d’affiches publicitaires, mais certaines montres très anciennes, certaines lunettes cassées me disent que ce sont des objets chargés d’histoire. Et le panneau qui explique le travail du photographe me le confirme. A travers ces photos, Ziyah Gafic cherche à semer ici et là les traces de disparus là-bas, en Bosnie…
Obsession de la guerre fratricide au sein d’un pays, on retrouve dans le parc de l’Hôtel de Ville d’autres photos du même photographe, prises en d’autres pays. Tout semble paisible, silencieux, froid, mais pèse un sentiment de solitude, de perte encore. Quelle violence est donc passée aussi par là ? Pourquoi ?