Il y a un peu plus d’un an, Valentina Mushy nous expliquait à l’occasion de la sortie de son premier LP, Faded Heart (Mannequin, 2011), qu’elle était « souffrance et libération à la fois. J’ai des sentiments très contrastés. Avant chaque live, je ressens une forte pression que je libère quand je commence à chanter, et là commence le processus de rédemption… Je vis la scène comme une expérience cathartique. J’essaie toujours de créer une atmosphère et une ambiance autour de moi. C’est comme un transfert psychanalytique musical de moi vers le public, amplifié par une projection d’images suggestives« (lire l’interview complète). Des propos susceptibles de titiller la curiosité envers une artiste complète - musicienne, architecte et designer – à l’affiche d’une soirée co-organisée par le collectif MU et Hartzine à l’Espace B le 29 novembre prochain (event FB), en compagnie de Led Er Est et 202 Project, et récente auteure de Breathless, vespéral second LP paru le 19 dernier via le label italien Mannequin. Se démarquant des artistes et influences qu’on lui affuble communément, de Liz Fraser or Zola Jesus, Valentina étire délicatement sur ce dernier d’occultes compositions savamment imprégnées de musiques industrielles. En témoigne I Don’t Care, ci-après en écoute.