Dites au revoir au hamburger, le nouveau sandwich à la mode est là! Vous savez, c’est celui avec un trou au milieu: le bagel. Aujourd’hui, petit détour chez un spécialiste en la matière, qui débarque en nombre dans la capitale, j’ai bien nommé Bagelstein. C’est parti pour un déjeuner dans la joie et la bonne humeur!
À ma première visite chez Bagelstein, je m’étais dit qu’il fallait que je revienne. Promesse tenue grâce à la présentation presse du « Kitchen Surfer » de Wüsthof, qui m’a fait récidiver plus vite que je ne l’avais prévu.
Bagelstein, c’est une enseigne qui monte pour deux simples raisons: la qualité du produit et le lieu insolite. Côté sandwich, il y a 6 recettes de base – dont une végétarienne: l’Isidore – toujours bon à savoir pour nos amis non carnivores. À Levallois, je me souviens avoir pris un Hypolite (poulet), pas trop mal – mais lorsque que j’ai vu le fameux Gab (pastrami) arriver pour la commande précédente, j’ai vite regretté mon choix [#jealousydeepinside]. La garniture entre les deux pains est assez généreuse, mais si vous pensez que ce ne sera pas assez optez pour le menu de ouf (avec boisson + un cookie ou un muffin) ou encore le méga de ouf (tout pareil avec un paquet de chips ultra croquantes en plus). J’avais pris un « de ouf » et je peux vous dire que mon estomac s’en souvient encore: que ce soit le cookie ou le muffin, le dessert est gi-gan-tes-que – parfait pour les grands gourmands. J’ai eu du mal à finir. Il faut savoir qu’à l’exception des donuts (« super bons, super gras et surgelés » dixit Gilles – le propriétaire du magasin), l’ensemble des produits sont fait maison dans un laboratoire dans le 13ème arrondissement. C’est donc le cas des pains qui sont limités à 500 par jour et par boutique. Aussi, lors de la commande le client a le choix entre 7 variétés différentes de pain. Et pour ceux celles qui prennent soin de leur ligne, il y a même un menu fitness avec un bagel light (poulet concombre) et vitamin water. À moins de 10 euros le repas, le rapport qualité/prix est plutôt bon pour ce type de produit. Pour manger sur le pouce, Bagelstein me parait être une bonne adresse.
Si vous avez un peu de temps, jetez un coup d’œil à la décoration – elle en vaut le détour! Si le bois mêlé à l’acier peuvent donner un aspect froid et industriel au lieu, ce n’est en fait qu’une fausse impression. Une envie de recréer une atmosphère urbaine peut être… Quoiqu’il en soit, il n’y a pas de tables individuelles où s’installer, simplement une grande au centre – comme pour nous inviter à faire connaissance – et les autres face aux murs pour mieux les admirer. Recouverts de coupures de presse et de unes de journaux passées, les murs se souviennent. Et si cela pouvait paraitre trop intellectuel ou vieillot, il y a aussi à droite à gauche de sympathiques phrases à lire: « un proverbe chinois dit que quand on ne sait pas quoi dire, on cite généralement un proverbe chinois » ou encore « si la porte est verrouillée, cela signifie que les toilettes sont occupées. Pressez les jambes les unes contre les autres, fermez les yeux et exécutez une petite danse sur place peut vous aider à patienter« . Vous l’aurez compris, l’ambiance est décomplexée chez Bagelstein – et je suis assez fan. Aux heures creuses en tout cas, c’est assez agréable de s’y rendre pour une pause-dèj rapide. Celui rue de pyramides l’est d’autant plus, car il est spacieux – plus de 40 places au compteur. Une fois n’est pas coutume, quand l’emballage est aussi juste que le produit lui-même, je suis conquise. Et je ne dois pas être la seule à le pense puisque fort de son succès, l’enseigne va encore s’agrandir à Paris! Après celui rue de pyramides, rue saint-lazare, et celui du centre commercial So Ouest, Bagelstein débarque rue de Miromesnil et rue Monsieur le Prince. De quoi mettre en marche une véritable bagel mania, ou pas.
Et pour finir, il est temps de sortir les couteaux – retour sur la raison de ma visite au Bagelstein. C’est quoi le Kitchen Surfer? C’est le super couteau qui nous a été très utile pendant l’atelier à bagels organisé à l’occasion de son lancement en France. Si son nom est un peu alambiqué, son efficacité m’a plutôt surprise. Pour l’avoir eu en main, il est plutôt agréable à manier et glisse sur tout ce qui passe sous sa lame. Plus besoin d’avoir un couteau à légumes, un second pour le pain, une troisième pour la pizza… Le Kitchen Surfer, c’est le couteau tout terrain (et qui sert un peu à tout finalement)! Est-ce que comme moi, votre couteau de cuisine dérape souvent quand vous coupez une tomate trop mûre? Avec celui-ci, vraiment, ce ne sera plus un problème. Par contre, son prix peut en être un: aux alentours de 50 euros. Cela peut paraitre cher, mais c’est pourtant l’un des moins coûteux de la marque et qui reste encore accessible au grand public. Et oui, la qualité se paye…
La boucle est bouclée. L’atelier à bagels Bagelstein x Wüsthof, c’était pas mal le bordel sur les planches à découper mais plutôt chouette en terme d’événement et de rencontres. Jouer à ninja fruit – mais en vrai, zigouiller les bagels préparer par le chef, et manger des choses que je n’aurais jamais soupçonné comme… (tin-tin-tin) la mousse de chèvre. Et là je dis bravo parce que je n’ai pas senti le coup arriver, j’en ai mangé par mégarde et je n’en suis pas morte! Cela vient juste confirmer mon désamour total pour le fromage :)
Et vous, avez-vous de bonnes adresses pour manger de bons bagels?