C'était le départ le plus retentissant de l'inter-saison. Si Ray Allen est parti, Paul Pierce est parvenu a comblé le vide laissé par Jesus.
L'arme fatale de Ray Allen c'est sa sortie des écrans posés par ses coéquipiers. Paul Pierce n'était pas expert dans cet exercice. Aujourd'hui Pierce a multiplié par 4 son rendement de points en sortie d'écran par rapport à l'année 2009-2010.
Outre sa capacité à créer le jeu et ses propres espaces de tirs et même si son rendement est inférieur à celui de son ancien partenaire de jeu, The Truth offre une arme offensive qui fait pour l'instant défaut à l'équipe de Doc Rivers.
Finalement Ray Allen qui adore jouer sans le ballon ne donnait pas assez d'espace à Pierce qui devait lui-même créer ses propres situations de tirs. Boston est encore en rodage mais la formation des Celtics commence petit-à-petit à forger une attaque millimétrée. Seul la défense pêche encore un peu et on ne peut pas dire que cela est du au départ de Jesus étant que ce dernier n'était pas un illustre joueur sur ce point.