Ainsi, nous avons un plan pour vaincre les Talibans, et ça va marcher. Qu'importe si nos généraux font la gueule et si Sarko avait dit avant d'être élu que la France en finirait avec cette guerre perdue dès le premier jour. Il a suffi que Bush hausse le ton, et que les Canadiens débarquent à l'Elysée faire du chantage il y a un mois pour que le petit Nicolas se couche une nouvelle fois. D'ailleurs il n'a même plus voulu entendre les nouvelles objections de nos états-majors, et a purement et simplement annulé sa dernière réunion avec eux. Lui il sait mieux que les généraux, d'ailleurs, il jouait aux petits soldats dans sa chambre le jour où son papa Pal a quitté le domicile familial, c'est la preuve non ?
Et François Fillon hier à l'Assemblée retrouvait pour l'Afghanistan les accents de la IVème République d'il y a exactement 54 ans, lorsque la partie se jouait aux confins des hauts-plateaux laotiens et qu'il fallait de toute urgence y dépêcher des renforts.
Renforts ! Le mot est bien trouvé, et on sait ce que cela veut dire, lorsqu'on annonce l'envoi de renforts. On sait surtout comment cela se termine.
Et les noms de nos fortins à bâtir dans les zones tribales sont déjà tout trouvés : Dominique, Béatrice, Eliane 1 2 3 et 4, etc...