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Sur les 60 000 étudiants recensés sur les facultés bordelaises, 7 000 rencontrent de réelles difficultés financières et 3000 ne mangent pas à leur faim. Tel est le triste constat d’une étude réalisée sur Bordeaux et rapportée par le quotidien Sud-Ouest. Une épicerie solidaire va y être ouverte prochainement.
Le phénomène n’est pas que cependant que bordelais. Lors de sa dernière enquête sur le coût d’une année universitaire, l’Union nationale des étudiants de France (Unef) révèle que « les étudiants s’appauvrissent deux fois plus vite que le reste de la population », en raison de l’explosion du prix des loyers, l’augmentation des prix des produits de première nécessité, la faiblesse des aides financières (80 % des étudiants n’ont pas droit à une bourse), des problèmes familiaux (abandon des parents),…
73 % des étudiants déclarent être obligés aujourd’hui d’exercer une activité salariée pour financer leurs études alors qu’ils n’étaient que 48 % en 2006. Selon l’Unef toujours, les « étudiants s’appauvrissent deux fois plus vite que le reste de la population »
Bon ben voilà. L’effet domino se poursuit. Salariés sous-payés au profit du capital et de la financiarisation de l’économie , choc de compétitivité oblige, argent détourné de l’économie réelle, enrichissement sans cause et sans fin des dirigeants et actionnaires, …
La France. 5ème puissance mondiale paraît-il. Près de 9 millions de pauvres et des étudiants qui crèvent la dalle. Cherchez l’erreur. Cela dit, ils peuvent faire un crédit aussi, pour l’égalité des chances…
Source: Sud-Ouest
Pour aller plus loin: France 2 en … 2009.
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