Un message plein de bon sens qui nous vient de monseigneur Monsengwo, président des évêques congolais :
"Le pouvoir politique s'occupe seulement de savoir si son action assure le bien commun de la société, ou ensemble des conditions qui permettent à chaque membre de la communauté d'accéder au développement intégral qui va au-delà de ses efforts personnels. Ce qui veut dire qu'un pouvoir public qui ne s'occupe pas du bien commun ou qui se contente de s'occuper des affaires privées des gouvernants est un pouvoir irresponsable, un pouvoir politique inutile, car il est en contradiction de termes. On ne peut « faire de la politique » sans gérer la chose publique au bénéfice du peuple (...)
La politique n'échappe pas à la morale, étant constituée d'un ensemble d'actions dont dépend la vie de la communauté ; l'homme politique exerce des actes humains, volontaires et responsables, dont la bonté ou la malice sont évidentes devant la loi naturelle et la loi morale (...)les acteurs politiques répondent de leurs actions non seulement face au peuple dont ils reçoivent le mandat, mais aussi et surtout devant le Créateur des hommes, et par conséquent de la société (...)
la loi positive, y compris la Constitution, tire sa force de contrainte de la loi naturelle et de la loi divine, révélée par Jésus-Christ. Quand elle s'en écarte, la loi positive des nations risque d'être arbitraire et de donner lieu au droit de résister et à l'objection de conscience. Le chrétien engagé en politique doit donc lutter à travers les voies du droit, car il promeut les valeurs humaines et culturelles authentiques pour faciliter dans la société la pratique de la vertu".
Que nos responsables et nos dirigeants l'entendent!