John Coltrane, par Zéno Bianu, à la soirée Poètes en Résonances, à Paris
Publié le 25 novembre 2012 par Onarretetout
John Coltrane est désormais musique, sons qu’il a cherchés, trouvés et offerts, souffle qui monte vers les étoiles, qui descend des étoiles, Zéno Bianu lui donne des mots sur les nappes profondes d’une onde sombre et fulgurante de lumières « à côté du temps ». Il en fait un Prométhée, foie mangé par un cancer de s’être fait voleur d’éclats, « une apparition sonore / dont le métronome / est / le bruit de fond de l’univers ».
La mise en page semble chercher une forme de verticalité, de colonne, tendue vers les astres, parfois arbre, parfois homme debout qui rend « l’univers transparent ».
J’ai écouté Zéno Bianu lire son texte à la première personne, en compagnie de Mimi Lorenzini à la guitare et à la voix. J’ai écouté le poème et, quelques jours plus tard, j’ai retrouvé Alabama, Love supreme, et le Quartet de John Coltrane (avec Mc Coy Tyner, Elvin Jones et Jimmy Garrisson), parce que « tout est dans la musique ».