« Des responsables américains et israéliens ont déclaré au New York Times que la campagne militaire à Gaza était une répétition pour une future confrontation armée avec l’Iran.
« Lors de la campagne « Pilier de Défense », Israël n’a pas été confronté à Gaza, mais à l’Iran », a déclaré au Times l’ambassadeur israélien aux États-Unis et historien militaire Michael B. Oren, faisant un parallèle entre les livraisons d’armes iraniennes à Gaza à la crise des missiles de Cuba.
« Lors de la crise des missiles de Cuba, les États-Unis n’ont pas été confronté à Cuba, mais à l’Union Soviétique. Israël n’a pas été confronté à Gaza, mais à l’Iran. » a-t-il déclaré.
Les habitants de Gaza, coincés entre la Terreur du Hamas et celle des extrémistes israéliens vont être contents de l’apprendre. Un entraînement grandeur nature. Eh oui les petits, les grands jouent aussi à la guerre.
« Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont utilisé des avions de combat F-16 pour larguer des bombes anti-bunkers contre les tunnels souterrains, ainsi que des hélicoptères Apache et des drones pour frapper plus de 1500 cibles dans la bande de Gaza.
Tout a commencé en fait le 22 octobre 2012, lorsque des avions de chasse ont bombardé une usine d’armement iranienne au Soudan. Israël a été discrète au sujet de ces frappes, mais tout le monde sait à l’ONU qu’il s’agissait de quatre avions de chasse furtifs israéliens qui ont frappé l’usine, car elle était utilisée pour fabriquer des armes – dont des roquettes Fajr comme celles tirées sur Tel-Aviv et Jérusalem – utilisées par le Hamas dans la bande de Gaza.
La réduction des capacités de substitution de l’Iran – le Hamas, le Jihad islamique dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban – est important pour Israël, puisque ces groupes pourraient disposer de plusieurs dizaines de milliers de roquettes et de missiles qui pourraient frapper Israël au cours d’une confrontation militaire avec l’Iran.
Et comme l’a écrit Moran Stern dans The Atlantic, l’opération s’est employée également à la préparation militaire d’Israël et de sa population aux conséquences qui suivraient des frappes sur les installations nucléaires de l’Iran.
Le Dôme de Fer israélien, partiellement financé par les États-Unis, a intercepté 84% des 1.506 roquettes tirées depuis la bande de Gaza, mais il ne serait pas empêcher les roquettes de moyenne portée du Hezbollah ou les missiles à longue portée de l’Iran, car il est conçu pour contrer seulement les roquettes lancées à moins de 70 km. »
Sources : Business Insider / New York Times / The Atlantic / Le Journal du Siècle