Ah, si j'avais les tripes...

Publié le 24 novembre 2012 par Ladytelephagy

Halloween, c'était il y a près d'un mois. A ce moment-là, il était fort opportun de parler de bestioles dégueulasses un peu partout ; pour ma part, j'ai sorti ma carabine et tiré au gros sel sur plusieurs d'entre eux depuis mon balcon (eh, pas de jugement, chacun s'amuse comme il peut ce soir-là), c'était de saison. Hélas pour moi, certains monstres occupent ma vie même le reste de l'année.
Lorsque The Walking Dead a débuté, c'était à l'occasion de Halloween (on avait fait un SeriesLive Show spécial sur les horreurs diverses et variées, zombies, vampires, CW, etc., je m'en souviens comme si c'était hier, ce genre de traumatisme ne s'oublie pas), et quand vient Halloween, depuis, il m'est impossible de ne pas penser au moins une fois à cette série. Peut-être avec une bonne thérapie et un hypnotiseur de talent, je pourrais me débarrasser de ce réflexe, mais en attendant, ça fait deux années de suite que ça me le fait. Je lis également les réactions des uns sur Twitter, quelques articles çà et là, enfin grosso-modo, il m'est très difficile d'oublier que The Walking Dead existe.
Au bout d'un moment, à force de lire des retours, d'entendre dire que des fois il se passe même des trucs pas trop mal (apparemment, le personnage de Carl a l'air d'avoir de bons moments par exemple, ce qui me surprend vu le souvenir que j'en ai), alors je me dis : tant qu'à y penser, ce qui semble de toute façon incontournable, autant regarder. Ca se trouve, on sait pas, cette terreur stupide des zombies pourrait me passer.
Pourtant je devrais savoir que non.
J'ai quand même regardé une saison entière de The Walking Dead, et même le season premiere de la saison 2, et je sais bien, de par le nombre d'heures que j'ai passé dans mon lit, les yeux sur la porte, à guêter le moindre bruissement dans le couloir, aux nombre de fois où je suis passée devant la porte d'entrée et où je me suis demandé si un zombie m'entendrait passer s'il était de l'autre côté, au nombre de fois où j'ai essayé de calculer combien de temps je tiendrais si j'étais enfermée dans mon appart et que je devais vivre uniquement avec mes réserves ; à ces détails et mille autres, je sais bien que non, non regarder The Walking Dead ne crève absolument pas l'abcès : ça entretient ma peur ridicule et infondée des semi-humains qui mangent d'autres humains. Mon Dieu, rien que de l'écrire...

Pourtant parfois, je me dis que j'aimerais bien regarder une série comme celle-là, ça me changerait de ce que j'ai d'ordinaire dans mon programme téléphagique, qui actuellement n'est composé que de comédies et de dramas.
Et puis ça doit être cool d'avoir dans son programme plusieurs séries qui durent plus de deux saisons. Là, j'ai pas trop l'habitude, en-dehors de The Good Wife et Raising Hope. D'ordinaire mes séries préférées se font annuler bien avant ça. C'est d'ailleurs une malédiction qui fait un peu peur aussi, mais différemment.
Sans parler du fait qu'il y a des gens qui regardent la série dans ma timeline et que ça serait sympa d'avoir un nouveau sujet de conversation avec eux. Je regarde quand même très peu de séries à vocation "sociale", et le fantastique et la SF restent les genres qui s'y prêtent le mieux, faut pas se leurrer. Ou alors il faut m'indiquer où se trouvent les comptes Twitter où l'on peut disserter à n'en plus finir des épisodes de Nashville !
Et puis peut-être aussi que je me dis que, si d'autres arrivent regarder cette série sans passer le reste de la nuit avec les yeux écarquillés dans le noir, bah j'aimerais bien aussi en faire l'expérience, à mon tour, de ce concept de se faire peur devant une fiction POUR SE MARRER (les gens sont fous). Moi... je me marre jamais quand je vois ces abominations-là ! Je voudrais bien voir ce que ça fait.
Ah, si je n'étais pas une chochotte...
Bon allez, c'est pas grave. En matière de morts vivants, je pourrai toujours me tourner vers Les Revenants. Et puis là, pas sûr qu'ils boustiffaillent des humains, en prime.