Mon 1/4 h de célébrité

Par Darkstein

Hier soir j’étais convié avec six autres auteurs du 3e arrondissement de Lyon à une rencontre à l’occasion des 10 ans des conseils de quartier. Outsider du septet, puisqu’étant le seul auto-édité, j’ai pu m’enrichir des expériences de chacun et profiter de l’inégalable rencontre d’avec Raymond Chirat, un monsieur cinéma comme on n’en fait plus, véritable encyclopédie d’anecdotes ; imaginez, un monsieur qui a vécu le passage au cinéma parlant et a rencontré Louis Lumière

Une rencontre qui je l’espère se prolongera aussi avec Jean Hansmaennel, plus versé dans l’aphorisme, que j’ai trouvé assez cynique et désinvolte sur le travail d’écriture, mais comme il aime la bière, on lui pardonne).

Jean-Pierre Chiron, romancier versé dans le policier lyonnais avec son héroïne Lou Grimaud qui a déjà traversé Les notes que j’aime et poursuit son chemin dans l’amertume du pamplemousse, que je croise régulièrement au concours de l’association Eveil-Plumes.

Louis-Olivier Kakou, conteur et animateur qui, on le sent, vibre d’émotions à partager ;

Et l’honneur en revient à ces dames de clore cette bulle avec les vénérables France Lestelle, auteure de quatre romans, d’une biographie de Frédéric Dard et d’un roman jeunesse, et Bénédicte Holley, auteure d’un conte indécent, preuve que les lettres se moquent du sexe de qui les accouchent !

J’avoue que lorsqu’on m’a demandé de lire un passage, la sueur a perlé sur mon visage. Je ne pouvais décemment pas lire de poésie, ni un extrait de Format C: ou des épopées de Caldeus Kreen ou Johnny Random ; j’étais convié en tant qu’auteur de fantastique et d’horrifique… Mon choix s’est porté sur le prologue de zoon, suffisamment ténébreux pour susciter l’effroi (si, quand c’est bien lu !), et suffisamment littéraire pour encourager les sceptiques à y jeter un oeil.

Si le temps imparti était malheureusement trop court pour un véritable échange et surtout dépasser les carcans « j’écris de l’horreur, donc je ne lis que ça » (même si en off, M.Camand, le gentil animateur (et ex. conseiller-livre à la FNAC et membre actif de l’Arald), me l’a posée la question), le moment m’a été agréable.

Et une question revient souvent, « pourquoi STEIN » ?