Bien au-delà d’un phénomène de mode, ce type de gestion est un des plus performants que je connaisse. D’ailleurs, j’enfonce une porte ouverte puisque d’énormes pans de l’activité professionnelle l’ont adopté depuis bien longtemps :
- Quelle automobile est conçue autrement ?
- Les applications informatiques empruntent cette voie, il n’y a qu’à regarder les offres d’emploi dans le domaine,
- La recherche scientifique également : depuis 2009, je travaille avec le CEA sur sa mise en œuvre,
- L’aéronautique l’a adoptée… On pourrait continuer des heures
Une des caractéristiques de ce mode de gestion c’est sa plasticité, sa capacité à s’adapter à l’objet à gérer, à concevoir, à produire, à créer.
Les formes qu’elles prend sont donc très diverses mais les principes qu’elle met en œuvre sont présents de façon très stable. Je l’ai expérimenté il y a peu : dans une formation que j’animais pour le CEA, un autre formateur a participé, que je ne connaissais pas du tout jusque là. Nos backgrounds respectifs, nos trajectoires professionnelles sont totalement différentes : informatique bancaire pour lui, industrie pour moi. Pourtant, sans concertation, nos conclusions étaient les mêmes. Nous l’avons réalisé avec les positions identiques que nous prenions dans nos réponses aux participants
Aucune méthode n’est reproductible d’une activité à une autre, mais il existe des principes intangibles qui s’appliquent différemment suivant les activités, la culture d’entreprise, la maturité des personnes et des organisations… Sans compter les évolutions que nous offrent les réseaux et médias sociaux, la technologie collaborative actuelle.
Ca m’intéresse !
Je suis cette actualité sur Scoop It dans un topic appelé « la gestion de Projet en action » que je vous invite à visiter