Au grand vent d’automne
Je défie le temps.
Sous mes pieds
Ne reste que la trace de l’indifférence.
Entre- nous, aucunes pensées
L’introuvable n’apaise pas mon cœur concassé par l’absence.
Je ne distingue plus rien
Ni ce chemin emmêlé de nos saisons obscures,
Ni cette ombre épuisée par tant d’espoir broyé.
Les voix de la nuit m’étranglent
Je suis quelque part à la poursuite de rien.
Un seul regard sur mon âme solitaire
Et l’odeur de la pluie
Aurait fait jaillir
Des larmes de vie.