La violence à l'égard des femmes englobe tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.
Selon l'étude menée par l'OMS, 15 (Japon) à 71% (Etiopie, Pérou) des femmes, selon les pays, signalent avoir été exposées à des violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur partenaire intime à un moment ou à un autre de leur vie, 0,3% à 11,5% des femmes des violences sexuelles de la part de personnes qui n'étaient pas leurs partenaires et jusqu'à 30% des femmes dans certains pays, une première expérience sexuelle forcée. Aux Etats-Unis, une récente enquête indique que 24 personnes par minute (hommes et femmes mais avec une majorité de femmes) sont victimes de viols, de violences physiques, ou de harcèlement par leur partenaire intime. En France, chaque année, près de 350.000 femmes sont victimes de violence de leur partenaire et plus de 150 en meurent.
La violence d'un partenaire intime et la violence sexuelle entraînent de graves problèmes de santé physique, mentale, sexuelle et génésique pour les victimes et leurs enfants. Céphalées, douleurs, fibromyalgies, troubles digestifs, grossesses non désirées, troubles gynécologiques, et infections sexuellement transmissibles, dont le VIH, et jusqu'à une mobilité réduite et de graves troubles en santé mentale, les effets de la violence faite aux femmes sont multiples et vont entraîner des « perturbations » à long terme, comme des états de stress post-traumatique et de dépression, des troubles du sommeil, de l'alimentation, voire des tentatives de suicide et des modifications profondes du mode de vie, comme une augmentation du tabagisme, de l'usage de drogues et d'alcool ou autres comportements à risques. Au-delà des conséquences sanitaires, c'est un très lourd fardeau de santé qui est en jeu.
Renforcer la prévention primaire de la violence exercée par le partenaire intime et de la violence sexuelle, reste aujourd'hui la
Sources : OMS, UNITE