L'UMP comme ses prédécesseurs, à droite, à toujours pratiqué l'exercice démocratique .... À condition d'avoir un chef légitime et reconnu comme tel par tous .
C'est en ce sens qu'on peut parler de démocratie plébiscitaire ...
Or l'UMP est orpheline de chef depuis le "départ" de Nicolas Sarkozy !
Deux candidats à la présidence du parti, c'était un de trop pour cette formation héritière en ligne direct du gaullisme (au moins dans les formes et l'histoire).
Il ne faut pas oublier que l'UMP était au départ une "union pour la majorité présidentielle" , celle de Jacques Chirac et que cette union à commence à se disloquer fin 2011 avec le retrait discret du PRV . Cette prise de recul du parti présidé par Jean Louis Borloo à fait sourire à l'époque, d'autant plus que sa tentative d'union des centristes à fait très vite flop!
Aujourd'hui, le contexte est différent: le chef, le patron plébiscitable de l'UMP est reparti, pour un temps, vers son " Colombey" et les dauphins se déchirent .
L'UMP survivra s'il revient à ses fondamentaux, lesquels pour fonctionner s'apparentent à ceux d'un ordre monastique.
En parallèle à ce qui se passe ces jours-ci, la nouvelle tentative de jean Louis Borloo de créer un grand parti au centre semble vouée au succès avec le démarrage fulgurant de l'UDI, rassemblement d'apparence éminemment consensuel mais qui dispose de l'atout essentiel qui manque à son ancien associé et ami, un seul chef accepté par tous!
On s'en va tout doctement vers une nouvelle configuration très proche de celle que nous avons déjà connue, même si elle ne s'appelle plus RPR/UDF .
... Et ce n'est peut être pas plus mal pour tout le monde, pour la démocratie et pour la France. ... Jusqu'à ce qu'un leader charismatique se dégage ou revienne pour mettre tout le monde d'accord... Un leader plébiscitable ...