Reprenant mes articles de « série » avec le POUVOIR DE L’IMAGINAIRE , je dois reprendre aujourd’hui plus en détail ce qui dans l’hypothèse de l’intrication quantique nous conduit à un nouveau concept de « non localité quantique partielle « ……Ce thème peut intéresser à la fois des physiciens et des philosophes (logiciens ou épistémologues ) mais aussi des amateurs de science-fiction ,donc je préfère vous avertir : vous trouverez mes développements soit trop techniques soit trop succincts et je risque donc de ne satisfaire en définitive personne !
1/ RESUME DE QUELQUES TRAITS IMPORTANTS DES EPISODES PRECEDENTS ( = CHRONOLOGIE DE MES ARTICLES )
-Dans le Pouvoir n°201 je vous ai montré que diverses écoles de physiciens se démarquaient très fortement entre eux sur le concept de l’énergie du vide de l’espace-temps et il s’agit d’un gouffre entre un vide quasi vide et plat (10^-9 joules/M3) et un vide tellement plein que la RG le verrait très courbé (10^+113 joules/M3).
-Dans le Monde de la Physique 43- 1 , MARIA CHEKHOVA et col prétendent savoir intriquer ensemble 100000 photons !
-Dans le Monde de la PHYSIQUE 43-2 divers physiciens prétendent qu’ à l’échelle quantique l’espace-temps de l’univers n’est pas lisse mais formé d’une mosaïque granulaire , déterminant de ce fait une flèche du temps à l’échelle macroscopique ….et certains pensent que c’est cette sous structure quasi inaperçue qui limiterait la vitesse de la lumière ….et que par conséquent l’hypothèse d’ondes sous formes de tachyons , plus véloces , est recevable .
-Dans le Monde de la Physique 43-3 CHAVERONDIER nous présente un espace-temps d’ARISTOTE où la relativité synchrone de LORENTZ autorise des tachyons .
-Dans le Monde de la Physique 43-3 , d’autres types de phénomènes envisagent aussi l’existence de tachyons comme possibles .
-Dans le Pouvoir n°202, c’est NICOLAS GISIN et coll. qui séparent deux photons intriqués sur une distance de 2 fois 17 km .
- Dans le Pouvoir n° 203 , c est votre serviteur qui dialogue sur la nature des ondes électromagnétique et leur attribue une structure périodique modifiant de proche en proche l’espace- temps local , ce freinage limitant la vitesse de la lumière .
-Dans le pouvoir n°205 , je reviens sur les propriétés attribuées a l’intrication , sur les concepts de fonction d’onde , de superposition des états et de l’effondrement de la fonction par mesure ainsi que la stochasticité du résultat de celle –ci .
- Dans le Pouvoir n°206 je reviens sur les expériences de SERGE HAROCHE / et coll. et montre comment il « déshabille « une superposition d’états ( de chatons de Schrödinger) par des « mini – attouchements successifs » de l’environnement quantique matérialisant ainsi le phénomène de DECOHERENCE et c’est ce qui rend toute situation quantique comme « fragile »…. On peut expérimentalement maintenant piéger et manipuler des atomes et des photons un par un et construire des systèmes de particules suspendus entre deux états quantiques distincts
-Dans le Pouvoir n°207 je montre que l’ensemble de ces descriptions ne paraissent cependant pas résoudre complètement les contradictions entre des propriétés étendues mais fragiles ou des propriétés strictement locales dans une échelle quantique de l’espace-temps……. Et je présente l’analogie de l’éléphant et des sept aveugles de DAVID GROSS pour essayer de percevoir difficilement mais plus globalement les propriétés d’un Univers ondoyant …
-Dans le pouvoir n°208 j’essaie de commencer à faire un distinguo entre le flou quantique de HEISENBERG , la fonction d’onde probabiliste de SCHRODINGER et le concept de non localité quantique résultant de l’intrication
-Dans le Monde de la Physique 46- 4 je montre comment l’usage des boites quantiques permet une caractérisation plus sure des propriétés d intrications d’un photon ….
2/ALORS POURQUOI L’EXPERIMENTATION QUANTIQUE POSSIBLE ACTUELLE NE NOUS ECLAICIT ELLE PAS COMPLETEMENT ??????
Bien entendu vous trouveriez facilement sur ces divers articles les commentaires , les échanges ou les questions de plusieurs de mes lecteurs qui ont leurs propres solutions à proposer sur mes sujets et en particulier sur la propriété de non localité quantique ( JJM et DM ) ! L’un l’attribue à la présence d’une phase rigide permanente dans l’Espaceb etc , l autre à des propriétés tachyoniques etc …..
Je vous laisse entièrement libre de vous laisser convaincre par leurs arguments que je les remercie d’exprimer courtoisement et pourtant sans aucune réserve sur ce site …..
J’estime avoir expliqué suffisamment (mais il est vrai sans la présentation mathématique possible ) pour vous montrer par les notions essentielles de superpositions d'états et d'intrication quantique, (qui nous apparaissent comme "" étranges "" et contre-intuitives) qu’ il y a plusieurs sens à donner : non localité quantique soit probabiliste soit « floutesque » et aussi non localité au sens de l’intrication …
Il s’est posé entre temps le problème de la traduction des résultats en un langage compréhensible POUR TOUS SUR CE BLOG ….et je m’en sens responsable ! je n’ai pas voulu faire remonter à la surface mes articles ici sur L’EFFET EPR /LES VARIABLES CACHEES LOCALES OU NON / et surtout sur le semblant d’opposition entre les idées de JOHN BELL ( et leur traduction par ses inégalités ) et celles de DAVID BOHM ……
Dans la question de non localité dans l’intrication je dois avouer que je n arrivais pas à me séparer du principe de séparabilité et surtout du principe de causalité et de compatibilité avec la relativité restreinte que je croyais plus ou moins menacés ….. Et pourtant après tout, ce que le théorème de Bell montre, c’est qu’une théorie qui fait des prédictions expérimentales correctes doit être non-locale. Etre non-locale devrait être considéré, pour une théorie, comme une vertu indispensable plutôt que comme un défaut ! (ma photo vous montre que le phénomène ubiquitaire quantique d’effet tunnel est en fait compatible avec la RS )
A suivre