Louis de Funès, reste comme l’un des acteurs comiques français les plus célèbres au travers de la centaine de films dans laquelle il a tourné.
De funes est né le 31 juillet 1914 à Courbevoie. D’origine
espagnole, son nom complet est né Louis Germain David de Funès de Galarza. Ses parents sont arrivés en France dix ans plus tôt après que son père ait enlevé sa mère car les parents de celle-ci
refusaient leur mariage.
Pas très motivé pour les études et après plusieurs tentatives avortées dans différentes branches professionnelles, sa mère l’inscrit à l’école technique de la photographie et du cinéma, d’où
il sera également renvoyé. Commence alors une période difficile alternant petits boulots et chômage. Il est également pianiste de nuit dans les bars, payé au pourboire ou pour des cachets de
misère. Il souhaite malgrè tout devenir comédien. Il va s’inscrire pour quelques temps au cours Simon, ce qui lui permettra de faire plusieurs figurations théâtrales.
Après la guerre, il va réellement débuter au cinéma, d’abord uniquement comme figurant, puis s'enchaîneront les petits rôles,parfois plusieurs le même jour. dans differentes productions.
C’est au début des années 50, avec l’équipe des branquignols de Robert Dhéry dans“ Les belles bacchantes“, revue adaptée à l’écran que va débuter sa véritable ascension. Il va ensuite
tourner avec Fernandel, Bourvil et en 1956, son rôle de Jambier dans “La traversée de Paris“ avec Gabin et Bourvil va lui ouvrir de nouveaux horizons. Plusieurs rôles principaux suivent comme
celui de Blaireau dans “Ni vu Ni connu“.
Ensuite, grâce au théâtre et notamment la fameuse pièce Oscar (reprise au cinéma 10 ans plus tard) que sa carrière va rebondir.
A partir du début des années soixante, son énergie, ses colères, les
grimaces, les mimiques de son personnage comique, hypocrite, irascible, tyrannique, pas vraiment méchant au fond, garantissent la réussite commerciale des films dans lesquels il joue .Sa
popularité ne va cesser de grandir auprès du public. En 1964, il tourne sous la direction de Jean Girault le premier volet des gendarmes : Le gendarme de Saint-Tropez, c’est un succès
considérable. La même année il triomphe également dans Fantômas avec Jean Marais. L’année suivante le Corniaud de Gérard Oury lance son duo avec Bourvil. 1967 toujours avec Oury et
Bourvil verra le triomphe extraordinaire de la Grande Vadrouille (plus de 17 millions d’entrées).
Infatigable, il poursuit en parallèle sa carrière théâtrale, mais sa santé devenue fragile et deux infarctus en 1975, l’obligent à ralentir son rythme, à abandonner le théâtre et à limiter
ses apparitions à l’écran. Il se repose et cultive son jardin (une autre de ses passions) dans son château de Clermont. En 1976, le succès de L’aile ou la cuisse aux côtés de Coluche marque son
retour au cinéma.
Il décède le 27 janvier 1983, victime d’un nouvel infarctus. Ses prestations dans les films ont attiré plus de 150 millions de spectateurs, le dernier qu’il a tourné est Le gendarme et les
gendarmettes.