Toreros français : une releve difficile

Publié le 23 novembre 2012 par Jeanmi64

C'est ce que titre la revue 6toros6 dans un de ses bilans qui paraissent actuellement.

Car si Castella et Juan Bautista ont élevé à leur apogée les toreros français, derrière c'est plus délicat. Voici l' état des lieux que l' on peut tirer au vu des statistiques publiées dans ce numéro de la revue:

Thomas Dufau aura été le plus en vue, mais avec une temporada essentiellement française :15 corridas sur un total de 18 : Et en Espagne, hors Iniesta, seulement à Valence, dans le fief de son apoderado Casas et en présentation à Madrid, où Casas est aussi de la partie, le tout avec un accueil mitigé. Au total 14 oreilles.

Julien Lescarret a fait une despedida honorable de 8 corridas, toutes en France, avec une méritoire tarde à Mont de Marsan. Mais il va disparaitre des statistiques futures.

Et derrière, on voit Tomasito avec 4 corridas qui pourtant avait attiré l'oeil de l'aficion espagnole, Roman Perez et Marco Leal, autre espoir.1 seule corrida !. Marc Serrano poursuit sa carrière doucement en plazitas (3 corridas), Mehdi Savalli doit se cantonner dans des corridas dures (3 cette année)

Thomas Cerqueira semble pour Antonio Arevalo, l'auteur de cette synthèse, le seul espoir français, après sa triomphale alternative bitteroise. Quant à Mathieu Guillon, son altenative ratée risque de peser lourd.

Dur constat donc, vu par les espagnols sur nos toreros, et pourtant certains de ceux-ci mériteraient plus. Alors les frontières que l' ont dit plus étanches seraient elles encore rédibitoires ?

........

Quelques réflexions, hors cet article quand même : On a un novillero qui "fonctionne" avec Juan Leal. Et puis d'autres grands espoirs devenus matadors ne  sont pas non plus à leur place : Juan del Alamo avec seulement 9 corridas et 2 grands succès à Guijuelo, qui n'est pas la meilleure arène pour se faire remarquer, mais aussi chez nous heureusement à Mimizan. Et le mexicain Joselito Adame qui n'ai venu que 2 fois sur notre continent (Séville et Nîmes). Ces 2 là ne sont manifestement pas à la place qu( ils mériteraient.

Enfin pour l'anecdote, Raul Velasco, dont se souviennent sûrement ceux qui étaient à Vic, y a fait son seul paseo de l'année !