Les blessures ont encore frappé l'ancienne star des Blazers. Des blessures différentes de celles qui l'avaient obligé à mettre un terme prématuré à sa carrière en décembre 2011 selon lui, mais qui lui rappellent que rien n'est jamais acquis sur le plan de la santé. Ses genoux souffrent d'arthrite de niveau III.
"Le niveau IV, c'est quand on doit remplacer votre genou" indique Roy dans The Oregonian.
Ce come-back entamé depuis le printemps, où il a repris l'entraînement est donc clairement un gros risque pour le joueur, pour son avenir. Pourquoi prendre ce risque ?
"Je ne dirais pas que j'étais en dépression, mais je n'étais pas bien. Je ne pouvais pas jouer au basketball. Je n'en voulais à personne, mais je... Je n'avais que 27 ans, et je ne savais pas vraiment ce que j'allais faire, ou même si j'étais prêt à faire autre chose. [...] Je ne savais plus qui j'étais, comme si j'avais perdu mon identité."
Brandon Roy va encore devoir patienter un petit mois avant de retrouver le terrain, mais ressent désormais une paix intérieure, celle d'avoir tout mis en œuvre pour que ce retour fonctionne. Ensuite, advienne que pourra.
"Je ne serai pas déçu, dans tous les cas. Si ça doit se terminer dans trois semaines, ça se terminera. Je suis totalement satisfait par ce que j'ai accompli. Je sais tous les sacrifices et tous les efforts que j'ai mis dans ce retour. Cela m'a pris beaucoup de discipline. Je ne peux pas dire que je suis déçu, ce serait égoïste. J'étais un joueur normal en junior, à l'université. Tout ce qui m'est arrivé depuis est une bénédiction, j'ai eu un parcours incroyable."
Brandon Roy espère tout de même que ce parcours ne se terminera pas en queue de poisson, et qu'il sera en mesure de tenir sa place le 2 mars prochain, quand les Wolves prendront de nouveau la route de Portland. Mais beaucoup de choses auront pu se passer d'ici là.