LA PROBLEMATIQUE
1) Selon l’astrophysique académique, les étoiles se forment par effondrement d’un nuage interstellaire. Ceux-ci sont principalement composés d'hydrogène, l'hélium étant le second élément le plus abondant, il contient également des traces d'éléments plus lourds, tels le carbone, l'azote, et le fer dont l’abondance dans l’univers est de 0.12%.
2 ) Selon la masse des étoiles le processus général de fabrication des éléments lors de la nucléosynthèse stellaire est le suivant :
Fusion de l'hydrogène 40×106 K >> Fusion de l'hélium 1×108 K > > fusion du carbone 1×109 K >> fusion du néon 1,2×109 K 1 an >> fusion de l'oxygène >> 2×109 K 5 mois >> fusion du silicium 3×109 K 1jour >> Fusion du fer : EXPLOSION
La fusion du fer est endothermique, ce qui signifie que la fusion du fer va prendre de l'énergie au milieu, et non pas en fournir. Très vite (quelques secondes selon la masse de l'étoile), la gravitation va l'emporter, et le cœur va s'effondrer sur lui-même.Toute l'étoile s'effondre alors sur elle-même en implosant..
C'est lors de cette explosion que tous les éléments plus lourds que le fer sont synthétisés selon deux processus, le processus R (addition rapide de neutrons) et le processus RP (addition rapide de protons). L'étoile devient supernova qui va éjecter violemment dans l'espace, sous l'effet de l'onde de choc les éléments lourds que l'étoile a synthétisé ; durant cet effondrement, de nombreuses autres réactions de fusion et de fission partielle vont se produire et former les isotopes les plus lourds (comme le plomb,l’or, le platine, l’uranium etc.) immédiatement avant d'être propulsés hors de l'étoile sous l'effet de l'onde de choc centrifuge.
1er PROBLEME
Ainsi, selon le modèle officiel les étoiles sont INCAPABLES de synthétiser elles-mêmes un élément comme le fer. La température résultant des pressions dues à l'effondrement gravitationnel et de la fusion des éléments plus légers étant insuffisante, le modèle n’a d’autre solution que de faire exploser l’étoile. Par les températures atteintes lors de cette explosion, le fer sera fabriqué mais également dispersé. Cet essaimage va le rendre disponible pour que étoiles de faible masse puissent constituer leur noyau. On ne saurait trop louer le sacrifice des supernovae explosives – sorte de mères porteuses – qui ainsi enfantent pour autrui. Mais il faut un nombre CONSIDERABLE d’explosions pour justifier l’abondance du fer que nous trouvons dans le coeur des étoiles et planètes. Ainsi, prenons l’exemple de la Terre :
Structure interne de la Terre :
1. Croûte continentale 2. Croûte océanique 3. Manteau supérieur 4. Manteau inférieur 5. Noyau externe 6. Noyau interne
.Noyau externe liquide essentiellement composé de fer à 80-85 %, plus environ 10-12 % d'un élément léger non encore déterminé parmi le soufre, l'oxygène et le silicium, et enfin de l'ordre de 5 % de nickel.
Noyau interne solide essentiellement métallique (alliage de fer et de nickel principalement, en proportions environ 80 %-20 %) constitué par cristallisation progressive du noyau externe.
►Le Rayon des noyaux interne et externe est de 3486 km soit plus de la moitié du rayon de la Terre est constitué de fer.
►Les noyaux interne et externe représentent 15 % du volume terrestre et plus de 35% de sa masse, sans compter le fer que nous retrouvons dans les couches supérieures
2eme PROBLEME
Ainsi, si on en croit la théorie des planétésimaux sur la formation des planètes, la Terre aura dû trouver plus de 35% de sa masse en fer dans les poussières qui constituent le disque circumstellaire éjectées par le Soleil lors de sa genèse. Celui-ci étant INCAPABLE de le synthétiser lui-même, il a fallu qu’il trouve tout le fer pour fabriquer les noyaux de toutes les planètes solaires disponible dans les nuages interstellaires dont nous savons qu’ils contiennent 0.12% de fer !
CONCLUSION
L’astrogenèse stellaire par effondrement gravitationnel adoptée par 99% de la communauté scientifique interdit aux étoiles de fabriquer leurs éléments lourds. Elle doit donc inventer un scénario complexe qui conduit à une impasse : il parait impossible qu’il y eut disponible dans les poussières du disque solaire une quantité de fer suffisante pour justifier son abondance actuelle dans le coeur des planètes.
Il nous faut naturellement envisager une alternative à l’astrogenèse académique en suggérant l’hypothèse que toutes les étoiles et planètes fabriquent elles-mêmes leurs éléments en partant des plus lourds qui demeurent en son cœur pour s’achever avec l’émission d’hydrogène. Cette hypothèse est développée sur ce blog : http://positioncritiqueastrophysique.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/09/23/13-la-naissance-des-etoiles.html
Et sur le site : http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/3-lauto-production-des-elements