S’il ne devait rester qu’un groupe de sadcore/slowcore (comme on appelait cette musique à l’époque des premiers Arab strap, Smog et autre Palace Brothers), ce serait Dakota Suite. Indéfectible et régulier, Chris Hoossen, seul maitre à bord ou presque de ce vieux navire, continue, inlassablement, de nous présenter ses chansons tristes, composées autour de sa voix, de guitare, du piano et des cordes. Malgré les apparences, les albums de Dakota Suite ne se ressemblent pas autant que l’on pourrait le croire, hormis leurs pochettes pour la plupart en noir et blanc. Parfois instrumentale, parfois jazz, parfois country folk, la musique de Dakota Suite a quelque peu évolué au fil des années. Avec ce nouvel album, Chris Hoossen semble revenir à des choses plus classiques que sur sur ses précédentes sorties, à des chansons comme il en faisait il y a quelques années, en cherchant ici plus que jamais l’épure.
Accompagné de Quentin Sirjack, John Shepard et Dag Rosenqvist alias Jasper TX, le natif de Leeds signe là un album, comme toujours, plein d’intimité et qui s’inscrit parfaitement dans la discographie déjà importante de d’un artiste aussi discret que précieux. [7.5/10] Glitterhouse/Differ-ant - nov. 2012
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