Du billet imprimable au billet mobile, il n'y a qu’un pas.

Publié le 22 novembre 2012 par Pnordey @latelier

Le billet mobile diminue les coûts, donne une meilleure qualité de service, augmentent les recettes et améliorent la relation client.

Imprimer votre billet a la dernière minute avant de partir de la maison, en vous rendant compte que la cartouche d'encre de votre imprimante est à sec et par conséquent, vous contraint à engager des frais supplémentaires? Une situation assez typique, qui est déjà arrivé à beaucoup d’entre nous.

Après le billet imprimable à domicile, la tendance est au billet sur mobile, le m-ticket. Le principe est simple: après le paiement en ligne, le client reçoit un SMS avec le lien, permettant de télécharger un code-barres qui sera ensuite scanné à l’entrée du établissement.
 
L’avantage du billet sur téléphone portable, c’est qu’il ne nécessite pas de frais matériels et évite les problèmes de gestion liés au billet physique. Il diminue aussi le gaspillage de papier, du coup. De plus, à l’ouverture des portes des spectacles ou évènements, à l’entrée, tout devient plus rapide. Un simple "scan" et c'est parti. Adieu, files d'attente interminable!
 
Pour la société qui propose le service, son image s’en retrouve améliorée, la marque et le client étant connectée directement par le plus personnel des appareils : le téléphone. Et enfin, c’est l’ouverture à plus de spontanéité. Cela peut permettre à de nombreux clients de prendre un billet au dernier moment et donc d'augmenter les ventes.
 
Pour l’instant, la tâche de commercialisation de ces billets en France est confiée, en grande majorité, à des distributeurs, des réseaux spécialisés et pionnières du e-ticket et m-ticket, comme la FNAC, Digitick, Ticketnet etc, et des éditeurs de logiciels de gestion du public et de billetterie comme Satori, Sirius où Rodrigue. En effet ils sont devenus les indispensables intermédiaires entre les organisateurs et leurs clients. Les nouveaux acteurs, pure-players, ne sont pas en reste. On peut citer Weezevent, Moxity ou Placeminute, chacun sur une niche bien précise. Ils poussent le marché vers le haut grâce à la simplicité d’utilisation de leur backoffice, à l'ouverture immédiate d'une billetterie et au faible coût de commission par billet.
 
En France, beaucoup d’entreprises ont acquis ce système de code-barres sur mobile, pour l’accès à leurs services. Les entreprises de transport, tels qu’Air France ou la SNCF s’y sont mises - la SNCF a même créé un nouveau programme de billet dématérialisé, «grand voyageur». Mais aussi Gaumont Pathé ou Allociné qui ont choisi, eux, depuis longtemps cette solution pour éviter aux clients les files d’attente. Le monde sportif aussi s’est lancé, le stade de France.

A priori, la France est plutôt bien placée en ce qui concerne la billetterie dématérialisée. En revanche, il reste une grande marge de progression. Le problème, je crois, sont les gens eux-même, qui ne sont peut être pas au fait de cette possibilité. Ou bien, tout simplement, dans la pratique, ils se sentent plus rassurés par un «vrai» billet, à la main. Affaire à suivre!