Fourrure, Adelaide de Clermont-Tonnerre
"Je referme mon coeur comme un oiseau cache la tête sous son aile pour mourir".
Amis lecteurs, amies lectrices, je ne peux que vous recommander chaudement ma dernière trouvaille litteraire.
Amis, amies sur lesquels le charme des bouquins n'opère habituellement pas, la lecture de celui-ci devrait suffir à vous faire changer d'avis.
Je pense que la force d'un bon texte réside dans le fait qu'il ouvre toutes les frontières, aboli tout les impossibles et est capable de nous emporter dans des horizons sans cesse renouvelés.
La palette des émotions et sentiments éveillés par la lecture est vive, colorée et infinie.
A mon sens, les mots bénéficient de cet avantage sur les images : ils font voyager notre monde intérieur et l'enrichisse considérablement.
" Fourrure" en est un bel exemple. Lancez-vous dans ce récit prenant, bien construit, au ton acerbe mais juste et mon blabla que vous lisez plus haut prendra alors tout son sens.
C'est un manteau de fourrure blanche qui aura accompagné l'ascension et le déclin de l'écrivain Zita Chalitzine. Après sa mort, Ondine, sa fille est confrontée à la biographie de Zita grâce à laquelle la boucle de ses interrogations pourra peut-être enfin être bouclée.
Et juste pour le plaisir...
" Avec une femme comme moi, ils sont libres. Libres d'être aussi salauds que je le suis. Libres d'être eux-mêmes, avides et conquérants, sans loyauté et sans fardeau. (...) Je ne suis en position de juger personne et voir ce que leur coeur recèle ne m'empêche pas de les aimer. Quoi qu'ils fassent, je l 'ai déja fait. En pire..."
Signé, H.