Joe Johnson tourne en effet à 14.9pts, 3.3rbds et 4.0pds en moyenne par match, à seulement 36% aux tirs. Les chiffres les plus bas de sa carrière depuis la saison 2002-2003, lorsqu'il n'était qu'un role-player chez les Suns de Phoenix. Attendu comme un joueur décisif, avec le salaire à hauteur de ces attentes (à peine moins de 20 Millions cette saison, encore, 90 Millions sur les 4 prochaines saisons), JJ tarde à justifier ses émoluments. Pour autant, Avery Johnson garde une confiance aveugle en son joueur, comme il le confirme dans le New York Daily News.
"A chaque fois qu'il shoote, j'ai l'impression que ça va rentrer. On peut l'utiliser de beaucoup de façons différentes. Il a besoin de toucher le ballon, et quand il le touche, quelque chose de bien va se produire. Tout ira bien.
Nous avons besoin qu'il soit présent dans le 4ème quart-temps. J'espère aussi qu'on fera un meilleur travail pour l'impliquer en début de match. Je ne veux pas qu'il refuse le moindre tir, même s'il en a manqué 3 ou 4 à la suite. Il doit prendre le suivant."
De son côté, le joueur n'en fait pas une affaire d'état, mais s'agace également de ne pas aider suffisamment son équipe et notamment contre les Lakers, en fin de rencontre.
"Ce sont les moments où j'espère que mon coach et mes coéquipiers vont me mettre en bonne position, et j'en ai manqué quelques-uns. J'en prends la responsabilité, j'ai manqué beaucoup de tirs faciles que je rentre d'habitude."
Auteur d'un timide 1/10 à Sacramento deux jours plus tôt, Joe Johnson a du mal à trouver la mire. Sur les 10 matchs des Nets il n'a pu dépasser la barre des 50% aux tirs que lors d'une victoire contre Cleveland. Trop peu pour un joueur avec ce statut. Les Nets viennent d'enregistrer deux défaites d'affilée et Johnson est attendu à la rescousse pour éteindre ce début d'incendie.