En plus d’être plongée dans un immense scandale financier, la maison science-pro, dorénavant ex-école d’excellence, on découvre qu’elle refuse de placer une crèche dans son marché de Noël, et qu’elle a déjà au moins une fois invité les extrémistes Femen (coupable d’agression publique il y a peu) à parler tranquillement de leurs actions illégales devant le parterre d’étudiant choisis sur des critères inquiétant et idéologiques, financés par vos impôts. Bienvenue à Sciences Po !
Les Femen grandes stars du grand amphi
Le 8 novembre 2012, Inna Shevshenko des Femen venait donner des cours de « sextrémisme » (?) – sûrement une théorie féministe de haut vol. Pour respecter la parité républicaine et l’égalité si chère à la prestigieuse école, est-il contradictoire d’attendre qu’un jour ils invitent Civitas ?
Inna Shevshenko des Femen explique le « Sextrémisme » aux étudiants de Sciences Po
Une laïcité christianophobe
Aujourdh’ui, on apprend que Sciences Po refuse de mettre une crèche dans son marché de Noël. La crèche est un signe « confessionnel ». Je propose donc aux responsables de « sciences po » (s’il y en a) de refuser la référence à la date du Christ (d’ailleurs remise en doute par Benoit XVI), puisqu’elle est confessionnelle, ou d’appeler leur marché de Noël, « marché d’hiver », pour être conséquents avec eux-mêmes.
Contradiction d’une laïcité rigide: #SciencePo organise marché de NOEL des étudiants, mais refuse qu’il y ait une crèche car « confessionnel »
— Abbé Grosjean (@abbegrosjean) Novembre 22, 2012
Encore un exemple de laïcité idéologique qui s’oppose aux religions (et à l’histoire de France comme res gestae) plutôt que de répondre à ce qu’il en est de l’essence même de la laïcité bien comprise : la possibilité encadrée par la loi de publiciser ses opinions, même religieuses. Ajoutons à cela les millions d’euros que reçoit Sciences-Po du secteur public, cette question regarde la France dans son intégralité, donc, aussi, des chrétiens.
Sciences-Po : un modèle à repenser complètement
La bourbe idéologique de la maison ne fait plus mystère. Certains jeunes lycéens qui ont échoué aux épreuves orales de Science-Po m’ont fait part de la critériologie ethnique que la maison applique pour assurer une plus grande « égalité » visible. L’égalité forcée, marque de fabrique du prédécesseur ultra-médiatisé Descoing, a même permi de supprimer, rappelons-le, les épreuves de culture générale.
C’est un modèle, également, d’équilibre entre financement public, financement privé et cotisations des étudiants. Dans les faits, on voit des étudiants sur-financés par des bourses d’études « égalité » sans avoir cotisé aucun Kopek… De quoi faire des études sur le dos des français sans aucun contrôle… Sans parler des salaires mirobolants des dirigeants : R. Descoing touchait bien 44 000 euros mensuels, entre autres gaspillages d’argent public.
Même si, Avec le changement de doyen de l’inspection generale, la nomination de J.P. Delahaye marque la mise en place d’une administration clairement dominée par la marque du socialiste Vincent Peillon…