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Primasch and the Tzigan Dream’s Collector

Publié le 22 novembre 2012 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

TZIGAN ROCK – Après le Gypsy Punk des Gogol Bordello, voici le tzigan-rock de Primasch. Ambiance !

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Un violoniste virtuose qui mélange son art à l’énergie rock n’roll. Voilà une idée qui peut surprendre. On avait déjà vu le violoniste pseudo-punk Nigel Kennedy faire des trucs barrés ou les irréductibles finlandais d’Apocalyptica reprendre du métal avec des violoncelles, mais un violon tsigane avec un groupe de rock, c’est une première.

Si les communautés roms ou tsiganes font régulièrement les titres de nos journaux, ce n’est malheureusement pas pour des raisons « musicales ». Et pourtant… le bagage culturel et musical de ces peuples est incroyable. Les musiques traditionnelles des pays de l’est de l’Europe sont grandement influencées par la musique tsigane, malgré souvent des peuples vivant ensemble qui se tolèrent à peine et ne s’apprécient guère. Bref… ne refaisons pas le monde, mais dansons plutôt avec Primasch sur une « Hora ».

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Après une intro du plus de 5 minutes on entre dans le vif du sujet avec "Freylakh & Miserlou". De la vraie musique tsigane avec un violon qui va à fond et un premier hommage avec "Misirlou". Tout le monde connaît ce vieux morceau populaire grec, reprit maintes fois, dont notamment par The Platters que Tarantino a placé dans Pulp Fiction. Le début de l’album continue avec beaucoup de violon et le rock ne se fait pas trop sentir, on est vraiment dans de la musique traditionnelle balkanique. Et tout à coup au milieu de la piste 5, ("Moj Delibere", un titre serbe à l’origine) la guitare électrique apparaît. On change alors complétement de registre. Et vous savez quoi ? Ben c’est presque dommage ces grosses guitares. Lorsque la gratte fait des solos ça passe bien (Moskovskija Okna) mais quand c’est presque du metal tsigane ou du funk (The Sultan’s Throne, Odessa Bulgar), on reste quelque peu sceptique. C'est pareil pour plusieurs titres, comme "Sehnaz Longa", la première moitié est magnifique, mais le passage "experimental" au millieu avec les guitares n'est pas une réussite. Heureusement que le violon assure du début à la fin et donne les lignes mélodiques de l’album.

En écoutant le disque en entier, vous entendrez des petits hommages, assez rapides, mais bien vus. Hop, un riff à Hendrix discrètement posé (Fun Tashlikh & Badkhen Freylakh), un petit coup de Led Zeppelin (A Glezele Vayn) ou encore un solo de Gary Moore. Et pour les amateurs de musique balkanique, de nombreuses mélodies vous seront familières. L’expérience « Tzigan rock » est intéressante, mais si l'album ne s'écoute pas en boucle. La découverte vaut néanmoins la peine.


Ecrit par Anthony Golay - Le 22 nov 2012


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