Elle jaspine sur un ton licencieux
Cette sale engeance
A la six quatre deux
Déterministe et sagouine jusqu’à l’intolérance.
Je souris sacrément sous les cieux
Quand je ne pense plus à ces deux yeux
Qui me fixe sans ciller
Même lorsque je suis sans le sou.
Je suis conscient de son plan pourtant savamment orchestré
Et c’est sciemment que je ressens à travers un prisme
Toute la science qu’elle déploie dans des substances
Dangereuse pour que survive mon métabolisme.
Je ne suis pourtant pas bien consistant
Face à ses intentions plus que malsaines
Qu’elle se plait à dissimuler sur les faces intérieures de mon aine
Sans se soucier de me demander mon consentement.
Alors…
Je me laisse aller…
Je fais le cador…
J’ai envie de l’adorer…
Cette idole qui dort
Sans aucune proximité.
Je m’enfonce donc sans une once de bon sens
Dans sa boite à malices
Où sévissent les délices
D’une antique innocence.
Je m’enfonce sans méfiance
Dans une nuit de supplices
Où les pires des sévices
Ne sont que délivrance.
Je m’immisce dans son sang sans anis
Sans savoir que lors de ses rares soirs de souleries
Elle suce sans sentir
Que ses dents sont serrées.
Je me glisse au plus profond de ses immondices
Sans prendre garde qu’on en est qu’aux prémisses
Mais malgré ces vicissitudes plus ou moins lisses
Je veux juste qu’elle jouisse sans tenir compte de mes vices.
Je saborde ensuite sa pelisse
Consubstantielle à son cynisme torsadé
Que je m’obstine un instant à redresser
A coups de callosités sur sa peau lisse.
Mais de savoir
Que l’absurde n’est pas qu’une histoire
Me souille si vite et sans grande pompe, la salope
Que j’en souhaiterais presque lui scier ses deux trompes de Fallope.
Je lui susurre des choses au fur et à mesure
Et je spécule déjà en mon for intérieur sur toutes les possibilités
Pour m’abstenir de la traiter comme la dernière des moisissures
Née d’un repas spartiate aux immenses potentialités avortées.
Nous laissons le silence s’installer pendant plusieurs semaines
Sans se parler, sans s’ignorer, sans plus
Sans qu’aucun de nous ne se démène
Pour ce beau moment que l’on sait déjà foutu.
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