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Sssale

Publié le 22 novembre 2012 par Legraoully @LeGraoullyOff

Sssale

Elle jaspine sur un ton licencieux

Cette sale engeance

A la six quatre deux

Déterministe et sagouine jusqu’à l’intolérance.

Je souris sacrément sous les cieux

Quand je ne pense plus à ces deux yeux

Qui me fixe sans ciller

Même lorsque je suis sans le sou.

Je suis conscient de son plan pourtant savamment orchestré

Et c’est sciemment que je ressens à travers un prisme

Toute la science qu’elle déploie dans des substances

Dangereuse pour que survive mon métabolisme.

Je ne suis pourtant pas bien consistant

Face à ses intentions plus que malsaines

Qu’elle se plait à dissimuler sur les faces intérieures de mon aine

Sans se soucier de me demander mon consentement.

Alors…

Je me laisse aller…

Je fais le cador…

J’ai envie de l’adorer…

Cette idole qui dort

Sans aucune proximité.

Je m’enfonce donc sans une once de bon sens

Dans sa boite à malices

Où sévissent les délices

D’une antique innocence.

Je m’enfonce sans méfiance

Dans une nuit de supplices

Où les pires des sévices

Ne sont que délivrance.

Je m’immisce dans son sang sans anis

Sans savoir que lors de ses rares soirs de souleries

Elle suce sans sentir

Que ses dents sont serrées.

Je me glisse au plus profond de ses immondices

Sans prendre garde qu’on en est qu’aux prémisses

Mais malgré ces vicissitudes plus ou moins lisses

Je veux juste qu’elle jouisse sans tenir compte de mes vices.

Je saborde ensuite sa pelisse

Consubstantielle à son cynisme torsadé

Que je m’obstine un instant à redresser

A coups de callosités sur sa peau lisse.

Mais de savoir

Que l’absurde n’est pas qu’une histoire

Me souille si vite et sans grande pompe, la salope

Que j’en souhaiterais presque lui scier ses deux trompes de Fallope.

Je lui susurre des choses au fur et à mesure

Et je spécule déjà en mon for intérieur sur toutes les possibilités

Pour m’abstenir de la traiter comme la dernière des moisissures

Née d’un repas spartiate aux immenses potentialités avortées.

Nous laissons le silence s’installer pendant plusieurs semaines

Sans se parler, sans s’ignorer, sans plus

Sans qu’aucun de nous ne se démène

Pour ce beau moment que l’on sait déjà foutu. 

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