Raising Hope // Saison 3. Episode 7. Candy Wars.
En prenant pour thème l'addiction au chocolat, Raising Hope est parvenue à créer un nouvel épisode complètement fou. Parfois, je me demande où est ce que Greg Garcia et ses équipes trouvent de
l'inspiration. Cela ne peut pas entièrement venir de leur vie personnelle, surtout pour ce genre d'histoire. Tout commence par une simple vente de barres chocolatées qui va se transformer en
vraie guerre des gangs. Très inspiré, cet épisode prouve au détour du comique de situation que Raising Hope reste une reine dans le domaine. Je reste surpris par la qualité de la série au fil des
épisodes, comme si elle se renouvelait chaque semaine. C'est un étrange sentiment mais je ne crois pas avoir ne serait-ce que trouvé mauvais un seul épisode depuis le début de la série. C'est
quand même assez surprenant pour une comédie puisque l'on sait que ce genre peut avoir des vrais coup de mou. L'épisode enchaine alors les références aussi bien au Parrain qu'à Breaking Bad en
passant par The Wire ou encore Scarface.
Il n'y avait que Raising Hope pour nous offrir un épisode de cette trempe (ou accessoirement Community qui cette dernière va encore plus loin dans ses délires). Raising Hope tente alors de nous
faire rire à la fois avec des chose du quotidien et un pitch au premier abord des plus classiques (la vente de barres chocolatées) pour en faire quelque chose d'encore plus surprenant. La mise en
scène est top et en plus de cela, petit à petit l'épisode construit une réelle histoire. Si le début de l'épisode est assez décousu, à la fin tout tombe sous le sens. Il faut dire qu'ils ont mis
le paquet dans des flash-backs que je n'attendais pas et dans le retour par exemple de Dave Davison incarné par le très bon Gary Anthony Williams (Malcolm). Ce personnage apporte une dose
supplémentaire d'humour non négligeable. Encore une fois, chacun trouve sa place dans l'épisode. Aussi bien Burt qui ressemble un peu à tous ces gamins insupportables que l'on a pu croiser dans
sa vie (mais à l'âge adulte) ou encore Maw Maw et ses idées géniales et pourtant saugrenues.
Note : 8.5/10. En bref, un épisode inspiré de folie. Excellent.