Un luxe pour ses élèves ingénieur-e-s, en cette période de crise. Autre objectif majeur de l'INSA, celui d'augmenter le nombre de ses ingénieur-e-s à l'international, dans les PME et dans les fonctions liées à l'innovation.Une politique de multiplication des partenariats école-entreprises.
Ainsi, l'INSA de Rouen entreprend différentes actions pour renforcer au maximum la coopération de l'école avec le monde du travail. Elle vient tout juste de conclure, cet automne, plusieurs nouveaux partenariats avec des entreprises tels que Révima, Auxitec Ingénierie ou encore Safran, l'un des plus grands groupes industriels et technologiques français international spécialiste de l'aéronautique, de la défense et de la sécurité. Ces partenariats, que l'INSA de Rouen veut solides, vont au-delà du simple sponsoring et prennent la forme du parrainage d'une promotion, comme c'est le cas pour les élèves du parcours Energétique et Propulsion, qui ont cette année, la chance d'être soutenu par la SNCF. « Notre volonté est de faire des entreprises qui nous soutiennent des partenaires à part entière de l'école, tant au niveau scientifique, pédagogique ou de l'accompagnement à l'entrée dans la vie active » indique Jean-Louis Billoët, directeur de l'école.
Afin de préparer au mieux ses élèves à la concurrence accrue du marché de l'emploi, l'école a conçu le programme « INSA Job » qui consiste en une série de séminaires touchant des problématiques telles que le processus de recrutement, la conception d'un bon dossier, ou encore, sujet très en vogue, l'e-réputation, etc. Le programme prévoit aussi des rendez-vous d'accompagnement individuels et des simulations d'entretien d'embauche. Tout un suivi personnalisé est proposé aux élèves pour faire d'eux des étudiants avertis. "J'ai participé à 2 séminaires INSA Job. En tant que future ingénieure, il est essentiel de se préparer à la vie active et avoir quelques clés en main pour convaincre les recruteurs, c'est ce à quoi prépare INSA."
Enfin, le Club Entreprises de l'INSA Rouen parfait cette série d'initiatives, organisant des tables rondes, dont la prochaine aura lieu le 6 décembre et portera sur les enjeux de la diversité en entreprise, des rencontres entre professionnels et élèves ingénieur-e-s et d'autres activités transversales. Lors de la table ronde « les enjeux de la diversité en entreprise », les sociétés QUILLE, SAFRAN, SNCF apporteront leurs témoignages et échangeront avec les étudiant-e-s.
Un objectif : rendre les élèves acteurs de leur propre intégration
Toutes les démarches de l'école sont largement soutenues et relayées par ses élèves. Leur participation aux rencontres INSA Job est une source infaillible de succès de la manifestation.
D'autre part, les élèves ingénieurs apprennent à développer leur potentiel d'entrepreneur : plusieurs entreprises ont été créées par les élèves ou anciens de l'école. Leurs projets, installés dans toute la France, sont la concrétisation de la grande diversité des centres d'intérêts des étudiants et la polyvalence de l'enseignement qu'ils reçoivent à l'INSA de Rouen. En effet, les thématiques varient d'un système d'organisation des projets et des équipes (www.plixee.com) jusqu'à la vente de billets de train (www.capitainetrain.com) en passant par l'auto portage (www.mobilib.fr).
3, 5 semaines pour décrocher son premier emploi
La question la plus importante reste de savoir à quel point cette politique est efficace. Les dernières données statistiques publiées par l'INSA sont la preuve tangible du succès des choix faits par l'institution rouennaise. En effet, en comparant les chiffres avec ceux de l'année 2010, il est facile de constater que le salaire moyen des diplômés est passé de 33K euros au 34,5K euros annuels. Le temps de recherche du premier emploi, quant à lui, a baissé de plus de 50% (il est passé de 8 à 3,5 semaines). Les stages ou projets de fin d'études réalisés avec les partenaires de l'INSA de Rouen permettent à la moitié de diplômés de trouver leur premier emploi dès la sortie de l'école.
Autre spécificité des ingénieur-e-s INSA de Rouen, ils sont près de 33% a travaillé dans une PME et irriguent tout le territoire national (46% hors Paris et île de France) et international (11%).