Un nouveau rapport du cabinet d’études Juniper Research prévoit que le chiffre d’affaires des revenus roaming va progresser de 21% par an au cours des cinq prochaines années, pour atteindre plus de 35 milliards d’ici en 2017. Cette croissance sera due à l’augmentation du nombre d’utilisateurs de services data mobile à l’étranger.
Stimulé par la popularisation des smartphones et par la croissance extraordinaire de l’usage de data, le roaming data est considéré comme un facteur clé de la progression pour les opérateurs à condition. Pourtant, le roaming data doit avoir un coût compétitif et on doit contrôler son utilisation par les abonnés. Selon le rapport, la plupart des possesseurs de téléphone mobile ont utilisé le roaming pour les services voix, c’est-à-dire pour appeler en France ou vers d’autres destinations. Ainsi, les opérateurs de réseaux ont eu l’occasion d’ajouter de la valeur et d’améliorer les services. De plus, roaming data oblige les opérateurs à faire des efforts pour transformer les utilisateurs passifs de roaming data dans des utilisateurs actifs de roaming data par le lancement des forfaits à prix attractifs pour les transferts de données depuis l’étranger.
Un autre constat du rapport montre qu’à cause des prix toujours élevés de roaming, un certain nombre d’utilisateurs de roaming hésitent de faire des transferts de données étant à l’étranger, car ils ont peur de recevoir des factures exagérées.
Quant au SMS roaming, il va connaître une légère croissance par rapport au roaming pour les services voix et roaming data. Les analystes expliquent cela par la multiplication des applications de messagerie instantanée pour les téléphones haut de gamme.
Les autres conclusions du rapport :
- Les revenus global de roaming vont dépasser 80 milliards $ en 2017;
- Les revenus les plus élevés du roaming seront enregistrés dans l’Europe de l’Ouest.
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