Depuis juillet, 55 cas d’intoxications dues aux champignons ont été répertoriés en Aquitaine par l’institut de veille sanitaire. Un chiffre qui place l’Aquitaine au 6e rang au niveau national. Le pic de l’épidémie a eu lieu entre le 8 et le 28 octobre au moment où les conditions météorologiques étaient favorables à la pousse des champignons. La principale cause d’intoxication est la confusion entre les espèces de champignons.
A titre d’exemple, l'Agaric des bois (Agaricus silvicola) présente pour les débutants de vrais risques de confusion avec les amanites mortelles (source : wikipedia.org).
La première recommandation est donc de ne pas ramasser les champignons qu’on ne connaît pas et de se renseigner auprès des pharmaciens en cas de doute. La cueillette à proximité de sites pollués,zones industrielles, décharges ou autres, est aussi à proscrire. Il faut consommer les champignons en quantité raisonnable et jamais crus. Selon l'Agence régionale de Santé, les symptômes d’intoxications apparaissent dans les douze heures, il peut s’agir de diarrhées, de vertiges, de tremblements, de troubles de la vue . La surveillance menée par l’institut et le centre antipoison, entamée en juillet, se poursuit jusqu’en décembre car un autre pic reste possible. « En 2011, deux pics épidémiques avaient été enregistrés : en juillet et en novembre. Ce qui avait porté le nombre d’intoxications à 161 », rappelle Patrick Rolland, coordonnateur scientifique de la Cire Aquitaine.
Source : article d'Elsa Provenzano sur 20minutes.fr