Détenir un smartphone pousse les gens à rechercher des informations et à télécharger des applications médicales. Des données démographiques clés augmentent l'engagement dans le domaine médical, tout comme certaines conditions et événements médicaux.
La majeure partie de la croissance du secteur de la santé digitale est à attribuer aux mobiles, leur connectivité et simplicité profitant à toutes les parties prenantes de l’écosystème. Néanmoins, les comportements sont différents parmi les détenteurs de téléphones mobiles (85% de la population), et la sous catégorie des détenteurs de smartphones, (environ la moitié), ces derniers ayant un rôle moteur dans l’adoption de la mSanté. Une étude de Pew Internet montre que 31% des détenteurs d'un téléphone cellulaire classique l'ont utilisé pour rechercher de l'information médicale, pratiquement le double du chiffre d'il y a deux ans (17%). Mais ce sont les détenteurs de smartphones qui recherchent le plus souvent l'information médicale par ce biais : 52%, comparés à 6% pour les détenteurs d'un autre type d'appareil.
Le recours à la mSanté dépend du contexte
Les usages varient selon le contexte ou l’état de santé des personnes, et les groupes démographiques. Les groupes latino ou afro-américain, les personnes entre 18 et 49 ans et celles qui ont obtenu le bac ou bac+ montrent tous une plus grande propension à utiliser leur téléphone pour faire des recherches liées à la santé. Certains groupes ont également plus recours aux SMS que les autres : les femmes, les personnes âgées de 30 à 64 ans, et les détenteurs de smartphones. En dehors des différences démographiques, les utilisateurs s'engagent plus facilement dans la santé mobile si ils sont confrontés à des événements médicaux. Typiquement, il est plus probable que les utilisateurs téléchargent une application médicale si leur état de santé a subi des changements au cours des 12 derniers mois.
Les détenteurs de smartphones préfèrent les applications aux SMS
Alors que 80% des propriétaires de téléphones mobiles utilisent les SMS pour communiquer, seulement 9% y ont recours pour obtenir des informations médicales. La propension à utiliser les SMS est plus grande chez les dispensateurs de soins, les patients souffrant de maladies chroniques ou les personnes qui ont vécu un accident médical ou un changement important de leur état de santé. Quoiqu’il en soit, les applications de santé sont, d’une façon générale, plus populaires que les SMS. 19% des détenteurs de smartphones ont déjà installé une application liée à l’activité sportive, au régime ou au poids. En Avril de cette année, 84% des détenteurs de smartphone avaient téléchargé une application de ce type. Les groupes démographiques les plus friands de ces applications sont les femmes, les personnes de moins de 50 ans et les foyers disposant d'un revenu supérieur à 75 000 $.