C'est bon d'être invité à un showcase privé. Ca c'est pour le personal branling. J'ai mon bracelet bleu de VIP. Je me pointe à la Mutualité. Ca faisait des années que je n'étais pas allé dans cette salle de la Rive Gauche. Même pour le concert d'adieux de Sarko en mai dernier. Non, ça devait remonter à Big Country au siècle dernier...
Mardi soir, No Doubt au programme, un showcase offert par HP et Universal. Avec toutes les huiles de la zik. Je croise Philippe Manoeuvre, lunettes noires de rigueur. Je ne vois pas Pascal Nègre. Je file au bar. Ou devrais-je dire aux bars. Car l'organisation est généreuse. Le champagne coule à flots. Test de Windows 8, sur des machines HP, exposées sur place. Pas mal. Le concert est annoncé à 21h15, puis 21h45. Installation dans la salle. Attente.
22h00, Gwen Stefani et son gang montent sur scène. Pour un show d'une heure. Les fans sont extatiques. La chanteuse peroxydée expose sont ventre plat et ses jolis abdos. Grosses montées d'énergie sur les morceaux anciens ska-punk, Sunday Morning, Just A Girl... Ce qui a toujours été étrange avec ce groupe, c'est ce passage sans transition d'une énergie punk à des morceaux plus calibrés dance, qui à mon sens, donnent une dimension étonnamment hétérogène à son répertoire.
Comment définir le groupe? Pop punk façon Offspring, Rancid? Dance façon Katy Perry? Difficile à dire. J'ai une faiblesse pour l'option pop punk. Moins pour la pop mainstream. La reprise de It's my life de Talk Talk n'est qu'un copier/coller de l'original. Mais ça plait aux teens. Etonnamment le groupe joue sur une esthétique punk bubblegum avec des crêtes, des décolorations capillaires. Quelque chose de très marketé. Pré-packagé. Prêt à consommer.
Ne boudons pas notre plaisir. C'était agréable.
Enjoy!