Un sentiment d’étrangeté.
Tel un grand miroir tourné vers le haut, la piscine abandonnée me renvoie l’image d’un ciel mouvant, transfiguré par la substance même de l’eau ; épaisse et verdâtre, chargée de matières organiques.
Imperceptiblement j’en perçois sa profondeur, une profondeur métamorphosée, où se substitue celle de l’infini, jouant avec les limites du réel.
Cette surface réfléchissante sert d’interface, de lieu de passage d’un monde vers un autre monde.
Dans ma vitrine, un miroir posé au sol viendra compléter l’installation.