La Question des JO et du Tibet…

Publié le 01 avril 2008 par Hugues-André Serres

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La Question des Jo et du Tibet

Au jour d’aujourd’hui où le gouvernement en place, nous promet plus de travail et de réduire le nombre de chômeurs. Inutile de se rendre à l’évidence que plus le temps et la technologie vont avancer et moins il y aura de place pour l’humain !La question qui se pose, que va t-on faire de tous ces humains qui sont sans emploi et donc à la charge de l’état ? Faut-il les exterminer ? Les parquer ? Les envoyer travailler en Chine ou dans certains pays d’Europe ou la main d’oeuvre est moins chère ? Bien sûr que non, mais alors que va t-on en faire de tous ces humains… ? Est-ce qu’une bonne guerre avec l’Iran ou certains pays Arabes ne permettrait elle pas à l’économie Occidentale de redémarrer ? Mais enfin soyons sérieux, halte au sacrilège !

Pourtant la question est bien là, le chômage ne va pas réduire, bien au contraire, il n’y a que nos politique pour nous faire gober de telles inepties ! Avec l’avancement de la technologie, de la science, de l’automatisme et de l’informatique, la robotisation de la société va donc aller qu’en s’accroissant. Et plus on y réfléchit et plus on se rend compte avec la crise des subprimes aux usa, la récession, la bourse qui devient folle, et à présent la crise au Tibet et en Chine que ce modèle économique de société ne peut plus tenir. La société occidentale toute entière est prise par les couilles par la main d’oeuvre peu chère résultant d’une logique économique compétitive ! La situation au Tibet ne va pas s’arranger, ne rêvons pas ! - Il y a trop d’intérêts en jeu et les politiques comme à leurs habitudes, préféreront jouer profils bas.

Nous ne pouvons donc, nous citoyens, compter que sur nous-mêmes pour les faire réagir. A l’image de Robert Ménard et de Reporters Sans Frontières pour espérer être entendu. Il ne reste plus que ce genres d’actions qui puisse véritablement faire bouger nos politiques et pousser dans le sens de l’humain, non de quelques-uns au détriment de tous les autres… Ce n’est plus possible aujourd’hui ! La question du Tibet est le levier logique de l’aboutissement d’une pensée qui n’est plus de ce temps. Nous devons passer à une autre forme de société, plus juste, plus respectueuse des droits de l’humains et remettre les choses à leurs juste milieu. Vouloir créer une société basée sur la compétition, ça se traduit forcément par une prise de conscience forcée vis à vis de la Chine, du Tibet et des JO de pékin. La situation était inévitable. Le CIO à posé ses conditions à la Chine, celle-ci ne les respectent toujours pas et n’est pas prête de les respecter. A présent on fait quoi ? On se met des oeillères et on poursuit comme si de rien n’était cette compétition ? Symboliquement ce n’est pas possible non plus !

Nous nous retrouvons dans une situation avec ces JO qui sont l’anti-thèse de valeurs qui ne sont plus, face à une situation de crise avec le Dalaï-Lama et le Tibet que nous ne pouvons extirper de nos consciences. Nous sommes à présent face à notre propre miroir à observer nos vieux démons éclairé par notre conscience, poussé par les médias, qui eux-aussi jouent leurs rôles… Comme nous-mêmes aidés par ces mêmes médias jouions le notre dans le passé au sujet d’al-Qaïda, des terroristes, pour justifier une guerre en Irak, et en Afghanistan…

La question est :

Faut-il à présent faire pression (La communauté internationale) sur le Gouvernement Chinois en exigeant l’application immédiate et durable des libertés et droits de l’Homme en Chine et au Tibet ? Il me semble que la question ne se pose même plus… !