Je rappelle à mes lecteurs que j’avais prévu de leur proposer diverses traductions ce matinet que le temps m’ ayant manqué je leur proposemaintenantde l’auteur Tushna Commissariat,reporter for physicsworld.com le titre suivant/ » How Earth's wandering poles return home » que je traduis par « Comment la dérive des pôles de la TERREles fait retourner à la maison » et qui va vous interloquer !
Un certain nombre de fois au cours dumilliard de cesdernières années, la surface de la Terre a «erré» par rapport à son axe de rotation - avant de revenir à sa position initiale. Aujourdhuiune équipe de géophysiciens des États-Unis et le Canada affirme qu'ellea développé une théorie qui explique ce curieux phénomène de «errance polaire oscillatoire vraie ". Comprendre la mécanique en cause derrière cette errancepolaire est cruciale, car un changement pourrait faire pencher de nouveaula Terre jusqu'à 50 ° sur une période de 10-100 millions d'années à venir , ce qui entraînerait de profonds changements environnementaux globaux et géologiques.
Une véritable errancepolaire(TPW) peut être définie comme le mouvement relatif entre l'enveloppe (et donc la surface de la Terre) et l'axe de spinde la Terre ouson axe de rotation. Incroyablement parlant , les chercheurs croient que surplus d’ un milliard d'années, la surface de la Terre a "basculé" et est ensuite retournée à son emplacement d'origine à six reprises et sur le même axe – ceci est désigné commele processus«oscillatoire erratiquepolaire vrai ". Les scientifiques ont travaillé ce pointen étudiant le magnétisme résidueldans les roches - une discipline appelée "paléomagnétisme". Si une roche se refroidit dans un champ magnétique, elleenregistre les propriétés magnétiques de la matière et celles-ci peuvent être décodées dans les millionsd'années plus tard en laboratoire. Ainsi, en mesurant les changements dans l'orientation du champ magnétique de la Terre , donnéesqui sont stockés dans les roches anciennes, les scientifiques peuvent «visualiser » les effets decette dérive oscillatoire polaire
Changements extrêmes
"Quelqu'un assis sur la Terre aurait pu voir le pôlese déplacer vers le haut à 50 °, puis faire demi-tour etretourner près de son emplacement d'origine ; tout cela dans l’intervalle de dizaines de millions d'années», explique le géophysicien Jerry Mitrovica de l'Académie des Sciences Département de Harvard Université. "Mais un observateur flottant luidans l'espace auraitréellement pu voir l'axe de rotation rester lui relativement vertical tandis que lasurface de la Terre ,elle,basculait puis revenait .".Ces changements plutôt extrêmes et dramatiques peuvent sans surprise, être liés aux changements globauxintervenant dans tous les systèmes terrestres de grande envergure tels que le cycle du carbone, du climat et même l’évolution. «Après tout, si cela se produisait aujourd'hui, un décalage de 50 ° dans un sens pourrait mettre Boston [Massachusetts] près du pôle nord, tandis qu'un changement dans la direction opposée amèneraitBoston près de l'équateur», explique Mitrovica. Mais cecine constitue pasen soi unenouvelle -les chercheurs en sciences de la Terresavent depuisun certain temps que le TPW se produit et ils savent mêmepourquoi. Ils croient que la dériveinitiale du pôle - ou de la Terreet ce phénomène debasculement- sontcausés par lesgrands flux de l'intérieur de la Terre appelés "convection du manteau", impliquant lescourants de convection thermique qui transportent la chaleur depuis lenoyau de la Terre vers la surface. C'est le même processus qui conduità la dérive des continents et à la tectonique des plaques. Ainsi, la convection du manteau perturbe l'équilibre de rotation de la Terre et le résultat est un changement dans l'orientation relative de la surface solide de la Terre par rapport àson axe de rotation astronomique
LA,PUIS ICI …DE NOUVEAU !
Ce qui a échappé aux chercheursc’est une théorie qui explique clairement comment et pourquoi le pôle retourne à son emplacement d'origine, ou la « dérive oscillatoire polaire vraie ". Dans ses nouveaux travaux, l'étudiant diplômé Jessica Creveling, également du Département des Sciences de Harvard, , fournit avec Mitrovica et ses collègues une explication. Les chercheurs, à l'aide de simulations informatiqueset unemodélisation, peuventdire pourquoila combinaison de deux mécanismes ramène cette"errance"du pôle à son emplacement d'origine.
Le premier mécanisme concernele renflement équatorial de la Terre. La Terre n'est pas une sphère parfaite - il s'agit plutôt d'un sphéroïde aplati, quiest aplati aux pôles et renflé à l'équateur. De sorte qu'il existe une différence dans le rayon de la Terre tel que mesuré à partir du centre vers l'équateur par rapportau rayon pris depuis lespôles - il est supérieur d’environ 20 km à l'équateur. Sur cette bande il se forme un excès de masse parce que la Terre est en rotation, ce qui provoque le gonflement à l'équateur versl'extérieur . "Mais cebombement de la terre semblegénéralement un peu plus grand que ce qu'ildevrait être ... ce qui apparaitencore vérifié aujourd'hui. Et ce renflement supplémentaire, ou « cette graisse », agit pour stabiliser la rotation de la Terre», explique Mitrovica. Il compare ce poids à la lourde charge qui est placée au fond d'un sac depunching-ball en plastique lequel agit pour ramener le sac à la verticale s’il est frappé latéralement. De la même manière, si la Terre, avec son équateur bombé, basculait , elle préfèrerait se redresser à nouveau. "Donc, cette ceinture de masse excédentaire a effectivement un effet très stabilisateur, agissant comme un mécanisme d'auto-redressement pour la rotation de la Terre», dit- il.
Le second mécanisme concerne la résistance des plaques tectoniques. Si la surface de la Terre bascule plus par rapport à l'axe de rotation, c est parce que les 12 plus grandes plaques tectoniques peuventse déformer dans unecertainemesure, comme des élastiques. Et d'une manière semblable à une bande élastique lorsqu’ elle est étirée, les plaques vontvouloir revenir à leur taille d'origine,de sorte que ces contraintes élastiquesjouent également un rôle stabilisateur dans le retour d'oscillation du mât. Un indice que ce pourrait être le cas, c'est le fait que dans le passé ces événements d’ oscillation polaire semblent avoir eu lieu lorsque tous les continents de la Terre se sont trouvés réunis en un seul «supercontinent», un processus qui a étérépété un certain nombre de fois dans l'histoire de la Terre. Le supercontinent dernier, connu sous le nom Pangea, a été formé il y a 200 millions d'années.
L'efficacité des effetsse combine
Mitrovicaa souligné le faitque pendant queCreveling définissaitsa simulation, un seul de cesmécanismes ne permettait pasà l’axede reprendre sa position- ce n'est qu'une combinaison des deux effets qui le permet"Ce quiégalement m'a très surpris, c'est l'efficacité de ces s effets à « tirer et à pousser » les pôles pendant une période d'environ 10 millions d'années," dit Mitrovica. «Cette publicationfait de moi un croyant alors quej'étais sceptique." Il explique que d'autres chercheurs pourraient rester sceptiques quant à la théorie et que seule la preuve recueillie davantagebasée sur des études de terrain paléomagnétiques fournira les preuves nécessaires. L'équipe espère aussi mieux déterminer sices événements sont fréquents ou rares. «Chaque roche subissant un refroidissement au moment d'un telbasculement magnétiqueaffiche la preuve de cela et nous avons besoin de trouver ça», dit Mitrovica.
L'équipe tient également à déterminer dans quelleimportance drastique les effets d'un changement vont se situer . On croit qu'un changement entraînerait un changement important dans le climat de chaque endroit sur Terre, ainsi que des changements dans le niveau de la mer et ducycle du carbone. Mitrovica estime que toutesles conséquences de ces événements à grande échelle auraientdûlaisserleur marque sur les systèmes de la Terre et ils devraient eux aussi être étudiés à l'avenir.
La recherche a été publiée dans la revue Nature. »
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B IEN ENTENDUil me serait facile de redonner à mes lecteurs toute la liste des dinosaures qu’ on a retrouvé dans le continent antarctique ,ce qui pourrait sembler surprenant s il était resté à sa place et à la température moyenne annuelle de -30°C !
Pour revenir à une stratification connue de la masse terrestrela densité du noyau de fer liquide central étant bien plus lourde que celle de la composition du manteau externe , c’est elle qui vis-à-vis du champ de gravitation solaireconstitue la base la plus stable de l’axe d’inclinaison terrestre de rotation d’ensemble planétaire …….mais les plaques continentales en semi- liberté font elles les fofolles !
Voici la référence étrangère
How Earth's wandering poles return home
12 Nov, 2012
Combination of two mechanisms bring poles back to original location