Je n'y resterai pas, mais j'y suis.
A Paris.
Depuis quelques semaines, tel un prêtre brandissant une croix de granit dans la tronche d'un démon lunatique, j'oppose fermement les instantanés lumineux dérobés sur l'île à l'humeur morose de la plus belle ville du monde.
Connexion neuronale activée. Riche de plusieurs téra-octets de souvenirs plaisants qui occupent l'espace comble et comblé de ma mémoire, je surfe. Je zappe. Je trifouille et patouille gaiement dans les émotions, les odeurs, les sons et les sensations qui défilent. Je ne conserve que les rires et les voix qui m'inspirent, et raisonnent encore et encore de mille émois et autant de soupirs. Cette intime, exquise virtualité se joue de la réalité flasque qu'offre la cité grise.J'y suis. Je n'y resterai pas, mais j'y suis. A Paris. Alors y étant, allons-y ! Profitons-en ! "Madame, je vous aime, mais je vous quitte !".
Curieuse déclarationque celle d'un amoureux blême,
qui préfère ne pas donner suite.
C'est pourtant le choix qu'ont fait certains vikings en décidant de s'installer en France. "Reykjavik-Paris, aller simple", c'est cela. L'exploration filmée des motivations de ces Islandaises et de ces Islandais qui ont préféré la Douce France fredonnée par Charles au "violent bonheur" chanté par Björk. Et c'est pour bientôt.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 21 novembre à 16:49
Il y a quelques années, j'ai eu la chance de passer 8 mois à Reykjavik et de visiter quelques coins de cette île. Une expérience inoubliable. Je suis extrêment ravie de découvrir ton blog. Merci !