Un film d'épouvante plus ou moins inspiré qui fait parfois peur.
Ellison est un auteur de livres policiers qui ont rencontré le succès. En perte de vitesse, il décide d'emménager dans une maison où une famille a été pendue. Il le fait en toute connaissance de cause. Il cache bien évidemment cette réalité à sa femme. Lors de l'installation, il découvre dans le grenier une boîte contenant d'autres films de tueries.
Ce que je reproche à ce film, c'est le scénario biscornu (un démon Bagul qui dévore l'âme des enfants: pour cela, des familles décimées) et prévisible (le bestiaire démoniaque). Surtout, la découverte addictive de films super 8, leur visionnage systématique par Ellison enlisent le film lui-même qui piétine, fait du surplace. Les scènes de meurtres se répètent même si elles sont différentes dans la barbarie. L'ennui guette, tinté de malaise, de peur. On voudrait que Sinister avance. La musique appuie, accroît le malaise aidée aussi par la silhouette de Bagul que l'on devine plus qu'on ne la voit réllement. La fin est trop prévisible, trop longue.